30 juillet… 1940. Création des « Chantiers de Jeunesse »

Le service militaire ayant été aboli dans les clauses de l’armistice, l’Etat français, sous l’égide du Maréchal Pétain, lança cette initiative sous le commandement du général de la Porte du Theil.
Elle se proposait « de donner aux jeunes hommes de France, toutes classes confondues, un complément d’éducation morale et virile qui, des mieux doués fera des chefs et de tous des hommes sains, honnêtes, communiant dans la ferveur d’une même foi nationale ».
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28 juillet 1985 : mort de Michel Audiard

scénariste, réalisateur et écrivain.

Les dialogues de ses films (entre autres) Un singe en hiver, d’après le roman d’Antoine Blondin, et Les tontons flingueurs restent un modèle du genre et l’archétype d’une certaine esthétique, disparue avec « la France d’avant ».
Nombre de ses répliques sont d’ailleurs devenues « cultes ».

Le dernier de ses ouvrages s’intitule La nuit, le jour et toutes les autres nuits ; il y règle ses comptes avec une certaine société – celle de la « Libération » et son cortège de vilenies – qui lui a bousillé ses illusions.

Un des seuls regrets qu’on lui connaisse est de ne pas avoir eu le temps d’adapter à l’écran le Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline.

C’était un 27 juillet : la bataille de Bouvines

L’éphéméride du 27 juillet est particulièrement riche mais nous avons opté pour cet épisode historique, crucial dans l’histoire de France (et qui eut d’ailleurs des conséquences européennes notables).

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Texte tiré de la revue L’Héritage :

Le Soleil de Bouvines

La survie de la France tient à peu de choses. Qu’on se rappelle qu’à la suite du partage de Verdun (843) , elle n’était qu’un royaume à la périphérie du Saint Empire. Menacée à l’Ouest par l’Angleterre, à l’Est par l’Empire, la France n’a dû sa survie qu’à la volonté tenace d’une famille, les Capétiens. Ces efforts conduiront enfin sous le règne de Saint Louis à l’officialisation par la papauté de l’indépendance effective du royaume face à l’Empire.

La bataille décisive de Bouvines est là pour nous rappeler que l’indépendance de notre nation fut toujours fragile et mérita tous les efforts de nos chefs.
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C’était un 26 juillet…

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Les territoires d’Amérique du Nord ayant été colonisés par la France

1758 : en Nouvelle-Ecosse, Louisbourg tombe aux mains des Anglais. Cette capitulation marque l’ultime fin de ce qui restait encore de l’Acadie française. Malgré l’état lamentable de la forteresse (abandonnée par la France) qu’ils n’ont pu restaurer, en dépit de tous les rapports alarmants adressés à Versailles et de leur notable infériorité numérique, les assiégés (moins de 3000) ont résisté 48 jours à 15 000 hommes soutenus par une escadre de 24 vaisseaux de guerre et 18 frégates.

1792 : à Paris, le Directoire du comité central des Fédérés prépare l’insurrection qui éclatera le 10 août. Un expert en troubles, Claude Fournier, dit l’Américain ou l’héritier, introduit pratiquement pour la première fois un drapeau rouge comme symbole de l’insurrection. Jusqu’alors le rouge était le symbole de l’ordre et des ennemis de la Révolution, comme le rappelle le passage de la Marseillaise : « contre nous de la tyrannie, l’étendard sanglant est levé. »

1830 : Adolphe Thiers publie un article intitulé Protestation des journalistes contre les ordonnances, qui appelle à la révolte contre Charles X. Entré dans le nouveau gouvernement de Louis-Philippe, ce parfait bourgeois se conduit en satrape : il épouse la fille de sa maîtresse, madame Dosnes, le jour de ses quinze ans. Certains prétendent qu’il s’agissait de sa propre fille.

1961 : le gouvernement gaulliste dissout le Mouvement national révolutionnaire (droite nationale).

Source : Ephémérides nationalistes

C’était un 25 juillet…

1593 : à Saint-Denis, le roi Henri IV abjure le protestantisme et se convertit officiellement au catholicisme : « Je proteste et je jure à la face du Dieu tout-puissant, de vivre et de mourir dans l’Eglise catholique, apostolique et romaine, de la protéger et de la défendre envers tous, au péril de mon sang et de ma vie, renonçant à toutes hérésies contraires à la doctrine de ladite Eglise. »

1789 : l’Assemblée constituante institue un comité de recherches pour déjouer les « complots aristocratiques »…

1873 : l’assemblée (conservatrice) vote une loi déclarant d’utilité publique la construction d’une église à Montmartre, conformément à la demande de l’archevêque de Paris, en expiation des fautes de la patrie (notamment lors de la Commune) et pour obtenir la fin des épreuves. Isaac Crémieux vote contre, tout comme Sadi Carnot, Gambetta, Jules Ferry, Edgar Quinet, et autres antichrétiens dont les axes parisiens portent aujourd’hui les noms…

1920 : publication du règlement de la Fédération nationale des Scouts de France. Cette date est retenue comme celle de la fondation du scoutisme en France.

1934 : assassinat, à Vienne, du chancelier dictateur Engelbert Dollfuss. Le fondateur du Vaterländische Front (Front patriotique) avait écrasé la résistance des milices ouvrières socialistes de Vienne en février. Son ambition était d’instaurer un État chrétien autoritaire et de maintenir l’indépendance de l’Autriche, avec le soutien de l’Italie. Une petite biographie est disponible ici.

1936 : dans La Flambeau, journal du Parti social français, le célèbre aviateur Jean Mermoz écrit : « pour être saine et efficace, l’action sociale doit se libérer des entraves d’une politique de métier au service d’intérêts particuliers. Cette politique devra faire face une fois pour toutes à une politique purement française au service de ceux qui travaillent, sans distinction de classe, pour leur pays. »

1937 : assassinat du militant du Parti social français Fernand Lafrance.
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Naissance du Canada français : un 24 juillet… 1534

cartier1Le navigateur français Jacques Cartier découvre au cours du printemps le golfe et le fleuve Saint-Laurent, sur le territoire qu’il a nommé « Canada ».

Le 24 juillet, sur la falaise, au lieu-dit Gaspé, Cartier dresse une croix de près de 10 mètres, portant le nom de François Ier. Par ce geste, il prend possession du Canada au nom du roi.

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Jacques Cartier naquit et rendit l’âme à Saint-Malo, où se dresse aujourd’hui une statue de lui, tournée vers la terre qu’il a découvert.

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La levée de la condamnation de l’AF

Contrairement à ce que j’ai pu lire avec étonnement sur le Salon beige, qui
reprenait tel quel un article de l’AF 2000, il n’est pas vrai que la
condamnation de l’AF fut « levée sans contrepartie » par Pie XII en 1939.

D’abord, précisons que les numéros parus jusqu’au 10 juillet 1939 sont
restés à l’Index : leur condamnation n’a pas été annulée.
Ensuite, il y eut bien « contrepartie » et rétractation.
Dans une lettre de soumission adressée au Saint-Père le 19 juin 1939 (texte
ci-dessous),  les dirigeants de l’Action Française historique  affirment
eux-même que « depuis longtemps, les violences, attaques et toute autre
attitude du journal qui ont motivé la condamnation de 1926, ont cessé et
sont désavouées » et évoquent « les justes motifs de prohibition ».

Cette crise entre l’AF et Rome fut compliquée et tragique ; elle eut des
conséquences considérables : on doit d’autant plus l’aborder avec honnêteté
et exactitude.

« Texte de la déclaration présentée par le conseil de direction du journal l’Action
Française :

Très Saint Père,

Nous soussignés, membres du Comité-directeur du journal L’Action Française
unis dans les sentiments de la plus profonde vénération pour Votre Sainteté.

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Libre Journal de la France profonde du 12 juillet 2016

La deuxième émission du « Libre journal de la France profonde », que je dirige sur Radio Courtoisie un mardi sur quatre, de 21h30 à 23h, fut diffusée en direct le 12 juillet 2016.

On peut l’écouter ici :

Mes invités étaient :

Pour aller plus loin sur le thème du rapport éducation / État, je recommande la lecture de L’Héritage n°6, qui propose une analyse de l’encyclique de Pie XI sur ce thème.

Vous pouvez écouter la radio en direct, outre sur son site, sur la bande FM.
À Paris et en Ile-de-France : 95,6 Mhz et DAB+ (canal 6D) | Caen, 100,6 | Chartres, 104,5 | Cherbourg, 87,8 | Le Havre 101,1 | Le Mans, 98,8.
Sur les bouquets satellite Canalsat (canal 199 pour la mosaïque des radios et canal 641 pour l’accès direct à Radio Courtoisie) et TNTSAT.

C’était un 18 juillet…

– 390 : les Gaulois, sous le commandement de Brennus, s’emparent de Rome après un long siège face au mont Capitolin, où l’armée romaine s’était réfugiée.
Au moment de la pesée de la rançon (1 000 livres d’or), devant les protestations romaines, Brennus jette son épée dans la balance en proclamant « Vae victis ! » (« Malheur aux vaincus ! »)

64 : début de l’incendie de Rome, qui dure 9 jours et détruit la ville. Le fou et sanglant Néron, qui en est à l’origine, en accuse les chrétiens.

1100 : mort du duc de Basse-Lorraine Godefroi de Bouillon, le premier roi chrétien de Jérusalem (dont il avait dirigé la prise en 1099).

1936 : début de la guerre d’Espagne, 5 jours après l’assassinat du chef de l’opposition monarchiste au parlement. Les généraux nationalistes appellent au soulèvement et tentent un coup d’Etat pour renverser la gauche radicale au pouvoir. La guerre durera 3 ans et fera un million de morts. Robert Brasillach et Maurice Bardèche ont écrit à ce sujet un livre assez complet.

1941 : le Vel d’Hiv est rempli et l’ambiance est chaude.
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C’était un 17 juillet : mort d’Henri Poincaré, un génie français.

Ce brillant scientifique français s’est éteint le 17 juillet 1912.
On le considère généralement comme l’un des derniers grands savants universels, maîtrisant en particulier l’ensemble des branches des mathématiques de son époque.
Son œuvre, qui précède en réalité les principales découvertes d’Einstein (qui le pilla), concerne principalement les mathématiques pures, la physique et l’astronomie.

Ci-dessous vous pouvez écouter une émission de Serge de Beketch en 1991, consacrée au pillage de Poincaré par Einstein, avec un spécialiste.