En 1936, alors que l’avancée nationaliste est bloquée à la hauteur de la cité universitaire de Madrid, à Alicante, le fondateur de la Phalange espagnole est fusillé, à l’âge de 33 ans, par le Front populaire arrivé au pouvoir quelques mois plus tôt.
Fils du général Miguel Primo de Rivera, dictateur en Espagne entre 1923 et 1930, cet avocat, artisan de la doctrine « nationale-syndicaliste », reste une figure marquante du nationalisme en Europe.
A son propos, on pourra lire la solide biographie que lui a consacré Arnaud Imatz, ainsi que Présence de Jose Antonio sous la direction d’Olivier Grimaldi, ou encore, concernant son « procès » : Face à face.
C’est aussi un 20 novembre (1975), qu’a été appelé au tribunal divin le « Generalísimo Francisco Franco, Caudillo de España por la Gracia de Dios ».
Tous deux reposent maintenant dans le Valle de Los Caïdos, le grand mausolée de la Guerre civile (construit à l’initiative du général Franco et où sont enterrés des combattants des deux camps).
Ce lieu fut pendant des décennies un rendez-vous des nationalistes d’Europe occidentale qui s’y retrouvaient vers le 20 novembre, mais les rassemblements à connotation « politique » (c’est-à-dire les hommages à Franco ou Primo de Rivera) y sont proscrits par les gouvernements espagnols depuis quelques années.
Voici un extrait d’article paru dans la revue nationale L’Héritage au sujet de ce « lieu à part » (à l’époque des rassemblements patriotiques sur place) :
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