romancier, moraliste, mémorialiste et journaliste belge, à Marly-le-Roi.
Il fut sans doute l’un des plus grands critiques littéraires du XXe siècle.
Robert Poulet eut une jeunesse animée : après avoir combattu dans les corps francs durant la Première Guerre mondiale, il devint paysan, puis tenta sa chance comme scénariste de cinéma.
Il acquit, la quarantaine venue, une notoriété d’écrivain, grâce notamment à son roman Handji.
Il connut un parcours intellectuel particulier, passant du dadaïsme au rigorisme catholique, du fascisme à « l’anarchisme de droite ».
Il dirigea, sous l’Occupation, à la demande du roi Léopold III, la rédaction de La gazette royale, rebaptisée Le nouveau journal. Cela entraîna sa condamnation à mort par les épurateurs. La parution de son Journal d’un condamné à mort lui valu, en outre, deux années de prison supplémentaires, alors qu’il était encore sous le coup de la peine capitale !
Sa peine commuée en exil, il s’installa à Paris où il commença à éditer. Il publiera notamment Céline, son ami.
Il restera l’ami d’Hergé jusqu’à la mort de ce dernier (voir leurs rapports ici).
Il poursuivit son activité de critique dans les colonnes du journal Rivarol, que beaucoup achetaient uniquement pour lire ses brillants comptes rendus.
On peut lire une biographie pas trop longue de Robert Poulet, sous la plume de Jean-Marie Delaunois, commandable ici.