1793 : mort du marquis Armand de la Roüerie, chef de la première conjuration bretonne, à l’annonce de la mise à mort de Louis XVI.
Trahi, pourchassé, à bout de forces et malade, se reprochant de n’avoir pas agi avec une célérité capable de prévenir l’exécution du roi, le marquis meurt d’une fièvre cérébrale.
Il sera déterré et décapité après sa mort par les révolutionnaires fanatiques, mais le mouvement de la Chouannerie continuera encore longtemps contre l’oppression républicaine.
Une biographie de cet homme à la vie aventureuse, retourné sur le droit chemin, est récemment sortie, signée Alain Sanders et Jean Raspail.
1914 : mort à Nice, de Paul Déroulède, combattant héroïque durant la guerre de 1870 et poète patriotique de la revanche, dans ses Chants du soldat.
Il fut également fondateur de la Ligue des patriotes, l’un des principaux mouvements nationalistes de la fin du XIXe siècle.
« Il est mort comme un saint, écrivent les Tharaud. Paris l’enterra comme un roi. »
De la cérémonie au cimetière de la Celle-Saint-Cloud, Barrès dira : « celui qui descend dans cette tombe a été aussi grand que les grands Allemands. Il ne lui a manqué qu’un milieu. Son résultat est ajourné. Nous le continuerons et je veux sur sa tombe faire rayonner sa pensée. »