Le 11 mars 1963 était fusillé au Fort d’Ivry le lieutenant-colonel Jean-Marie Bastien-Thiry, 36 ans et père de trois enfants.
Polytechnicien, il avait inventé deux missiles anti-chars.
Il avait organisé l’attentat manqué du Petit-Clamart, pour en finir avec De Gaulle qui avait trahi le peuple, livré l’Algérie française aux mains des égorgeurs et liquidé le camp nationaliste en France.
Fervent catholique, il justifiait cette action par la légitimité du tyrannicide (théorisée par Saint Thomas d’Aquin).
Un très bon petit livre est d’ailleurs sorti récemment sur ce sujet ; il constitue une bonne synthèse : Jean Bastien-Thiry, De Gaulle et le tyrannicide, par l’abbé Olivier Rioult (cliquer ici).
Bastien-Thiry marcha vers le peloton chapelet à la main, laissant derrière lui une forte impression, et l’image d’un héros français et chrétien qui avait porté jusqu’au bout l’idéal du sacrifice.
On peut retrouver cette chanson sur le CD du Chœur Montjoie St Denis, Chants de France XI, ou encore sur la compilation de l’ADIMAD.