Communiqué : Charlie Hebdo et le bal des tartuffes

Les réactions ayant suivi les assassinats de la semaine dernière ont bien illustré le culot et le cynisme absolus du Système politico-médiatique.

Instrumentalisant sans scrupule l’émotion populaire, l’oligarchie en place a tout tenté pour détourner l’attention des citoyens des véritables enjeux et problèmes.

Elle n’a pas oublié non plus de promouvoir l’idéologie cosmopolite et mondialiste dont certains effets pervers commencent pourtant à se faire douloureusement sentir.

Le souci de la vérité nous oblige à rappeler pour notre part que :

– l’invocation d’une « liberté d’expression » inviolable relève de l’hypocrisie la plus pure, tant de la part des gouvernants (songeons à la récente affaire « Dieudonné ») que de celle des partisans d’un journal qui, par exemple, soutenait la loi liberticide Fabius-Gayssot ou qui avait réclamé l’interdiction du Front national.

– ces effusions de sang (comme d’autres, moins spectaculaires, mais qui touchent chaque semaine des Français sans que les médias ne le soulignent) sont liées à l’invasion migratoire que subit la France.

– le système politico-médiatique et son multiculturalisme ont une responsabilité écrasante dans les tragédies que connaît notre pays et qui se multiplieront, toujours plus graves, leurs causes n’étant pas traitées mais au contraire favorisées. L’immigration de masse et la prolifération de foyers de guerre intérieure, avec leurs caches d’armes et leurs voyous déshumanisés, sont imputables à ceux qui se succèdent au pouvoir depuis des décennies.

– profitant de l’émotion et de la peur, le Système va sans scrupules renforcer ses moyens de flicage et de censure de la population (notamment des patriotes), comme il le fait en pareil cas et à l’instar du gouvernement américain après les attentats du 11 Septembre. Le totalitarisme actuel va se renforcer, sous prétexte de sécurité et par la manipulation de la mémoire des morts.

– les Français doivent sortir de la fausse alternative qu’on leur présente entre d’un côté la barbarie islamiste, et de l’autre la décadence libertaire et antispirituelle.
Dans une société civilisée, un torchon comme l’était Charlie Hebdo n’aurait pas la capacité de répandre ses ignominies agressives, comme il l’a fait encore récemment avec des affiches blasphématoires antichrétiennes affichées partout au moment de Noël.
Notons aussi que les grands « républicains », qui se présentent abusivement comme l’opposition à l’islamisme violent, ne se privent pas de tuer ou de laisser tuer abondamment que ce soit en France (criminalité étrangère tolérée voire encouragée, infanticides promus et remboursés par la Sécurité sociale, etc.) ou à l’étranger, où les mêmes islamistes ont été soutenus plus ou moins directement (Syrie, Lybie, Irak, etc.)

Nous refusons ce faux choix qui n’offre finalement que la mort du corps ou pire, celle de l’âme.

Nous voulons que la France soit libérée de ceux qui occupent indûment son sol ou son Etat, qu’elle soit libérée des idéologies funestes d’où qu’elles viennent.
Nous voulons et nous aurons un Etat qui se soucie véritablement des intérêts des Français, qui garantisse les libertés essentielles, qui respecte le véritable sacré, qui préserve l’identité nationale et la sécurité des Français. Pour ce renouveau français, il faut une véritable révolution.

Thibaut de Chassey
Directeur du RF

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One thought on “Communiqué : Charlie Hebdo et le bal des tartuffes

  1. Bonjour,

    je trouve cet article tout à fait approprié.

    J’avais eu affaire en passant à Charlie Hebdo vers 1999, ayant écrit dans une lettre la situation dans laquelle j’étais, sous une curatelle qui ne se justifiait d’aucune façon, mais demandée par ma mère qui se déchargeait ainsi de toute responsabilité de ma situation. La présidente du syndicat de la magistrature avait elle-même, il y a environ dix-sept ans, proposé à ma mère de reprendre cette curatelle, après que le dossier soit passé entre les mains de deux ou trois curateurs indépendants, car c’était la solution qui lui semblait la plus rationnelle. Ma mère avait refusé, invoquant des prétextes vagues, sous l’air choqué de ce magistrat, qui n’y comprenait rien. Et ni Cavanna ni Cabu n’avaient daigné me répondre. La deuxième fois j’avais envoyé une enveloppe timbrée à mon adresse à Cabu, sans plus de résultat. Je n’étais pas un sujet « intéressant », à cette époque Monsieur Cavanna écrivait des « papiers » sur « les agissements » – citation littérale – des directeurs de l’entreprise Michelin, qui avaient fait de nombreux licenciements. Ni lui ni Cabu ne purent me répondre, « Excusez-nous, mais nous ne pouvons vous être d’aucune aide dans votre situation. »
    J’avais remarqué que Cabu avait fait une interview des Témoins de Jéhovah, chose qu’il n’aurait jamais faite à une certaine époque.
    Enfin l’attitude de Cabu, il y a plus de trente-cinq ans, qui était alors avec Isabelle Monin, qui avait écrit, dans un article officiel de « La Gueule Ouverte », l’hebdomadaire de Fournier , « Je ne veux rien foutre ! Je veux continuer à me prostituer avec mon mari, etc. » m’avait semblé remarquablement indigne. Je m’étais demandé comment il pouvait rester avec une femme aussi méchante. Il semble que l’enfant de cette prostitution n’ait pas bénéficié de l’irresponsabilité de ses parents, puisque leur fils est décédé d’une maladie incurable, depuis quelques années déjà.

    Pour ce qui est de la loi Fabius-Gayssot, je ne vois pas bien en quoi elle est liberticide. Sur Internet il est écrit que Simone Veil et Philippe de Villiers, ancien député de la Vendée, ont voté contre cette loi et, que ce dernier a d’ailleurs « revu sa position depuis ». Mais parmi les mêmes opposants à cette loi, il faut compter Jacques Chirac, qui s’est contenté de sortir d’un stade où l’hymne national était sifflé et hué en disant que c’était scandaleux, sans autre disposition de chef d’Etat digne de ce nom. Peut-être ne suis-je pas au courant de tout ce que cette loi implique.
    L’interdiction demandée du Front National, avec un dessin tournant son président en ridicule, est bien dans la veine de ce papier. Depuis quelques mois, il me semblait qu’un défaut du dessinateur Cabu, que ma mère aurait peut-être mis en évidence à une certaine époque, était son provincialisme.
    En écrivant cela, je le fais en tenant compte de la centralisation qui s’est faite en France, qui me semble évidente depuis Louis XIV, mais qui remonte peut-être encore plus loin. J’ai une fois demandé à un agent de la SNCF s’il était possible de traverser la France en restant en province, il me répondit, « Vous mettrez une semaine. Pour votre destination, vous prenez le direct vers Paris, où, depuis telle gare, vous avez une correspondance immédiate pour l’endroit où vous allez. » Ma mère, qui s’était installée en 1974 dans une ville de province, à quelques dizaines de mètres du Duché d’Uzés, m’avait fait remarquer que les citoyens du lieu étaient des provinciaux, remarque dont j’ai assez vite saisi le sérieux et, que je connais encore mieux maintenant, résidant depuis plus de dix ans en province.
    Dans le même ordre d’idée, le mouvement « Pegida », en Allemagne, qui se nomme, « Kögida », « Dügida »…. quand il est localisé à Köln ou Düsseldorf, montre que cette centralisation est bien caractéristique à la France. D’après les quelques rencontres que j’ai eues avec des allemands, depuis quarante ans ou plus, il ne semble pas que cette fracture (qui est dans l’étymologie même du mot « roturier ») culturelle ne soit pas un facteur déterminant outre-Rhin. Du moins il en était ainsi avant que des influences extérieures ne motivent des mouvements d’opposition à « Pegida » capables de mobiliser encore plus de manifestants, trente-cinq mille ai-je lu. Seulement à Dresden sauf inattention de ma part.

    Ce totalitarisme risque donc de se renforcer.
    On en observe des signes partout. Ledit « plan Vigipirate », dans des endroits comme les grandes gares parisiennes, m’en semble un. Une amie, provinciale elle-même, mais pas originaire d’une grande agglomération sinon d’une très petite ville, d’un régionalisme géographique particulier, m’avait dit, alors que je lui mentionnais ce fait, qu’elle était du même avis, se demandant à quoi pouvaient servir ces casiers automatiques de consigne mis hors de service, que l’on ne démantelait pas, se contentant de les garder en parfait état mais inutilisables par les clients de la SNCF, pour une raison mystérieuse.

    J’ai dit dans un mail, il y a un ou deux jours, à des républicains – non à des irresponsables criminels, mais à des gens qui se présentent modestement comme des patriotes et font un travail d’information louable sur l’islamisme – que, tout de même, leur attitude me semblait risquée. J’ai vécu plusieurs années dans un pays du tiers-monde, sans islamistes, mais connaissant depuis amplement les mouvements sociaux qui peuvent se produire en de telles conditions politiques et socio-culturelles et, je sais que sous un gouvernement incompétent des troubles peuvent prendre une dimension gravissime (même mon plus jeune frère, celui de la troisième épouse de mon père, qui vit outre-mer et, est de gauche, me dit un jour que la dictature militaire qui précédait le président élu au suffrage universel était préférable).
    Un aussi modeste tribun d’Internet, qui diffuse ses réflexions par videos, Aldo Sterone, avait dit après le décès de Hervé Gourdel, qui avait été faire du trekking dans une zone à risques, des choses un peu du même genre que celles que j’ai écrites à ces français.

    Pour conclure je dirais que je suis bien français moi aussi quoique né dans une nation qui n’a pas deux siècles. Comme dirait Boris Vian – cet auteur m’intéressait, avant l’âge de vingt ans, parce que comme dit Henri Salvador, « il avait un |trop| gros cerveau » – qui avait peut-être lu Konrad Lorenz le biologiste autrichien, mon grand-père m’a transmis la nationalité, plus que ma mère elle-même.

    Affirmant la conclusion de votre article, j’espère vous accompagner le plus de temps possible dans cette voie.

    Avec mes Respects.

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