C’était un 17 septembre 1793 : la « loi des suspects »

Petit rappel démocratique :
le 17 septembre 1793, à la veille d’instaurer la Grande Terreur, la Convention vote la « loi des suspects ».

Elle permet l’arrestation de ceux qui « n’ayant rien fait contre la Liberté, n’ont rien fait pour elle ».

Tout le monde est menacé et les massacres vont prendre de l’ampleur.

Notez que les manuels scolaires préfèrent évoquer avec effroi les « lettres de cachet » royales.

16 septembre 1943 : les Américains attaquent Nantes

nantes

Le 16 et le 23 septembre 1943, les Alliés ravagent démocratisent la ville de Nantes.
Leurs bombardements massifs font 1463 morts et 2500 blessés civils.

700 maisons et immeubles sont détruits et près de 3 000 rendus inhabitables, sans que l’on voit bien l’intérêt militaire de raids aussi meurtriers.
De Gaulle ne s’offusquera naturellement pas.

Sur ce thème, on pourra lire Quand les Alliés bombardaient la France, d’Eddy Florentin (disponible ici).

15 septembre 1700 : mort d’André Le Nôtre

André Le Nôtre, né à Paris en 1613, fut jardinier du roi Louis XIV de 1645 à 1700 et eut notamment pour tâche de concevoir l’aménagement du parc et des jardins du château de Versailles, mais aussi celui de Vaux-le-Vicomte et Chantilly.

Fils et petit-fils d’un jardinier des Tuileries, André Le Nôtre suit des cours d’art dans l’atelier du peintre Simon Vouet avant de prendre la succession de la charge paternelle. Dans la lettre d’accréditation du 26 janvier 1637 signée de Louis XIII, le roi lui donne du «cher et bien-aimé», preuve que le jeune homme connaît déjà les manières de la Cour.
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Deux journalistes, qui voulaient défendre la cause des Roms, attaquées et dépouillées !

On ne se lasse pas de ces anecdotes savoureuses, dans lesquelles les militants du Système subissent ce qu’ils imposent aux Français…

Selon Le Parisien, deux journalistes de TF1 qui réalisaient un sujet sur les Roms ont été agressées jeudi dernier à Vineux-sur-Seine.

Les deux femmes, qui avaient pour but de « sensibiliser » le public sur les conditions et le mode de vie des Roms en Ile-de-France, avaient donné rendez-vous à deux membres de la communauté, gare de Lyon, pour réaliser leur reportage. Après s’être rendu avec les deux hommes en Essonne par le RER, la situation a vite dégénérée.

Dès leur sortie du train, les deux Roms ont porté des coups de poings aux deux journalistes avant de les dépouiller de tout leur matériel, caméra et téléphones portables. Ces derniers ont ensuite pris la fuite alors que les deux femmes, légèrement blessées, sont allées déposer plainte.

Source OJIM

C’était un 27 août 1793 : l’insurrection contre-révolutionnaire de Toulon

Les Fédéralistes, qui avaient pris le pouvoir local aux Jacobins lors d’une insurrection, sont supplantés par les royalistes, bénéficiant du soutien de la flotte toulonnaise (restée majoritairement fidèle au roi).

Les insurgés se sont rebellés à l’annonce de la reprise de Marseille par les Républicains et de la répression sanglante qui s’en est suivie, et seront soutenus par les Britanniques et d’autres.

Ils feront proclamer Louis XVII (le très jeune fils de Louis XVI) roi de France et hisser le drapeau blanc à fleur de lys.
Les Républicains feront le siège de la ville, et le jeune Napoléon s’y illustrera contre les royalistes…
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Passage à Radio Courtoisie

J’étais invité hier sur Radio Courtoisie, avec mon camarade Sylvain Maubranches, du Renouveau français, dans l’émission d’Henry de Lesquen, de 19h30 à 21h, pour parler de nationalisme.
Émission ré-écoutable sur le site de la radio.

Je reviendrai à l’occasion sur la question, disputée, de l’articulation pouvoir politique / pouvoir religieux.

10 août 1792 : naissance de la République dans un massacre

Depuis la fuite de Varennes, le roi Louis XVI et sa famille sont assignés à résidence au palais des Tuileries (aujourd’hui disparu), à l’ouest du Louvre.
La tension est vive et, excités par Danton, une foule de sans-culottes se massent aux abords du palais.

La résidence royale est défendue par 900 gardes suisses et quelques centaines de gardes nationaux.
Louis XVI les passe en revue. Selon l’usage, les Suisses et les gardes nationales crient : « Vive le roi ! » Mais les artilleurs et le bataillon de la Croix-Rouge crient de leur côté : « Vive la Nation ! »
Situation confuse.
Le roi gagne là-dessus une terrasse et observe la foule des Parisiens massés. Ceux-ci l’insultent : « À bas le veto ! À bas le gros cochon ! ».
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Entretien avec Rivarol

Je suis interrogé dans le numéro de Rivarol paru ce jeudi : un très bon hebdomadaire disponible dans tous les bons kiosques.

C’est l’occasion de m’étendre un peu, entre autres, sur le nouveau discours de certains chefs catholiques traditionalistes concernant la « réconciliation [dite] nationale », et d’insister sur la nécessaire intransigeance qu’il faut garder sur la question ethnique.