Le symbole de la France
Tout être doué de sensibilité ne peut qu’être bouleversé, surtout s’il est français, par les images de Notre-Dame de Paris en train de brûler.
C’est l’un des plus puissants et magnifiques symboles de la foi, du talent, du goût et de l’abnégation de nos ancêtres qui s’effondre.
Cet édifice extraordinaire a ennobli et éclairé la capitale française durant plus de huit siècles ; il aura échappé aux si destructrices guerres de religion, à la folie de la Révolution française, à la Commune, aux bombardements des deux Guerres mondiales, pour finalement être victime d’un feu idiot, et peut-être criminel, sous la République.
Bravo à elle.
Alors que les Français sont écrasés de normes sécuritaires, sur leur lieu de travail et même à leur domicile, comment une pareille chose est-elle possible dans ce qui est le monument le plus visité d’Europe ?!
Pourquoi les infrastructures de l’Etat républicain n’ont-elles pas été capables d’empêcher cet interminable désastre, offrant au monde entier ce spectacle d’impuissance odieux et honteux ?
Mais au-delà de l’émotion et de la légitime colère devant l’incurie républicaine, il faut placer cet événement dans un contexte plus général.
Les cathédrales deviennent des incongruités dans notre société
Les jours de Notre-Dame de Paris étaient comptés :
• Parce que les Français, déboussolés par les prétendues « Lumières », ébranlés par la Révolution et ses suites, victimes comme tout le monde de la crise moderniste dans l’Eglise, ont déserté les églises qui deviennent peu à peu des vestiges. Or, la ruine attend les vestiges.
• Parce que la « doulce France », livrée à l’invasion migratoire par un pouvoir qui lui est profondément étranger par l’esprit, va devenir progressivement – sauf sursaut national – un pays du Tiers-Monde, qui sera incapable d’entretenir ne serait-ce que ses routes.
• Parce que les emblèmes d’une nation reflètent son âme et que la France a renoncé progressivement à sa civilisation, traditionnelle et chrétienne, au profit de l’idéologie républicaine, démocratique et cosmopolite, incapable de telles constructions et en quelque sorte indigne de les abriter.
Notre-Dame de Paris jurerait par trop dans cette « France d’après » qui se profile, sanglante, inhumaine et dégénérée.
Elle se serait peut-être même finalement comme auto-détruite, si l’on ose s’exprimer ainsi, devant le cortège infernal et non combattu des Gay pride par exemple, à moins qu’une « chance pour la France » aussi antichrétienne que nos élites y mît le feu.
• Parce que le régime républicain – profondément maçonnique comme le disent ses cadres eux-mêmes – est viscéralement antichrétien, bien qu’il ne le manifeste bruyamment que de temps en temps, pour des raisons de démagogie électorale.
Notre-Dame est un obstacle à sa négation de l’histoire et de l’identité de la France : on ne peut, en l’admirant, que songer à ceux qui l’ont patiemment érigée (et qui n’étaient pas des « migrants ») et à leur objectif : l’amour et la gloire de Dieu ; sa destruction/transformation est une bénédiction pour le prétendu « vivre-ensemble ».
Une punition et un avertissement
Parmi les prochains combats des patriotes, il y aura à empêcher les autorités de transformer ce phare de Chrétienté en quelque chose de différent, de laid, d’ésotérique.
Il faudra rebâtir le même édifice, qui ne sera lui-même, comme à l’époque, qu’un superbe reflet de l’esprit français (et donc chrétien) restauré.
Que le terrible spectacle de la cathédrale ravagée en ce premier jour de la Semaine sainte attire notre regard sur l’état non moins horrible de la France, de son peuple désormais indifférent aux choses importantes, peuple en voie de remplacement par ailleurs, et de nous-mêmes qui en sommes, que nous le voulions ou pas, solidaires.
C’est peut-être pourquoi la Providence a permis cette tragédie, comme un ultime avertissement.