C’était un 27 août 1793 : l’insurrection contre-révolutionnaire de Toulon

Les Fédéralistes, qui avaient pris le pouvoir local aux Jacobins lors d’une insurrection, sont supplantés par les royalistes, bénéficiant du soutien de la flotte toulonnaise (restée majoritairement fidèle au roi).

Les insurgés se sont rebellés à l’annonce de la reprise de Marseille par les Républicains et de la répression sanglante qui s’en est suivie, et seront soutenus par les Britanniques et d’autres.

Ils feront proclamer Louis XVII (le très jeune fils de Louis XVI) roi de France et hisser le drapeau blanc à fleur de lys.
Les Républicains feront le siège de la ville, et le jeune Napoléon s’y illustrera contre les royalistes…
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Passage à Radio Courtoisie

J’étais invité hier sur Radio Courtoisie, avec mon camarade Sylvain Maubranches, du Renouveau français, dans l’émission d’Henry de Lesquen, de 19h30 à 21h, pour parler de nationalisme.
Émission ré-écoutable sur le site de la radio.

Je reviendrai à l’occasion sur la question, disputée, de l’articulation pouvoir politique / pouvoir religieux.

10 août 1792 : naissance de la République dans un massacre

Depuis la fuite de Varennes, le roi Louis XVI et sa famille sont assignés à résidence au palais des Tuileries (aujourd’hui disparu), à l’ouest du Louvre.
La tension est vive et, excités par Danton, une foule de sans-culottes se massent aux abords du palais.

La résidence royale est défendue par 900 gardes suisses et quelques centaines de gardes nationaux.
Louis XVI les passe en revue. Selon l’usage, les Suisses et les gardes nationales crient : « Vive le roi ! » Mais les artilleurs et le bataillon de la Croix-Rouge crient de leur côté : « Vive la Nation ! »
Situation confuse.
Le roi gagne là-dessus une terrasse et observe la foule des Parisiens massés. Ceux-ci l’insultent : « À bas le veto ! À bas le gros cochon ! ».
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Entretien avec Rivarol

Je suis interrogé dans le numéro de Rivarol paru ce jeudi : un très bon hebdomadaire disponible dans tous les bons kiosques.

C’est l’occasion de m’étendre un peu, entre autres, sur le nouveau discours de certains chefs catholiques traditionalistes concernant la « réconciliation [dite] nationale », et d’insister sur la nécessaire intransigeance qu’il faut garder sur la question ethnique.