Tragédie cristeros : le 22 juin 1929, le Vatican « s’arrangeait » avec le gouvernement mexicain

Et signait des « accords de paix » – ce qui fut vécu par de nombreux catholiques comme une trahison – aux conséquences sanglantes.
Il demandait aux Indiens catholiques, qui s’étaient légitimement révoltés face au gouvernement socialiste et franc-maçon violemment antichrétien, de déposer les armes, sous peine d’excommunication !

Quelques années plus tôt, le 1er décembre 1924, le président mexicain avait privé de droits civiques les catholiques (laïcs et prêtres) sous prétexte qu’ils obéissaient à un souverain étranger, le pape ! Il avait expulsé le nonce, l’ambassadeur du Vatican, ainsi que tous les ecclésiastiques étrangers. Il avait interdit les congrégations enseignantes et fermé pas moins de 20.000 églises !

Le clergé se rebiffa et suspendit le 31 juillet 1926 l’administration des sacrements dans tout le pays pour une durée de trois ans. Les paysans indiens du Jalisco se soulevèrent contre les autorités de la capitale au cri de « Viva Cristo Rey !» (Vive le Christ-Roi !), dans un parallèle frappant avec le soulèvement des Vendéens en 1793, en lutte contre les Républicains. Ils furent appelés les Cristeros.

Avec 50.000 combattants, ils constituèrent la plus importante rébellion qu’ait jamais connue le pays et parvinrent à conquérir la moitié des 30 États de la Fédération.
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Émission sur Radio Courtoisie

J’ai l’honneur de diriger désormais, un mardi sur quatre, de 21h30 à 23h, le « Libre journal de la France profonde » sur Radio Courtoisie.

Cette émission sera généraliste.

La première émission, diffusée en direct le 14 juin 2016, est disponible sur le site de la radio et ici :

Mes invités étaient :

Ont été évoqués par ailleurs :

Vous pouvez écouter la radio en direct, outre sur son site, sur la bande FM.
À Paris et en Ile-de-France : 95,6 Mhz et DAB+ (canal 6D) | Caen, 100,6 | Chartres, 104,5 | Cherbourg, 87,8 | Le Havre 101,1 | Le Mans, 98,8.
Sur les bouquets satellite Canalsat (canal 199 pour la mosaïque des radios et canal 641 pour l’accès direct à Radio Courtoisie) et TNTSAT.

C’était un 18 juin…

1429 : Jeanne d’Arc remporte la victoire de Patay. C’est un événement majeur de la guerre de Cent Ans.

1635 : bien que découverte par des Espagnols, la Martinique est occupée par deux Français, L’Olive et Duplessis, qui y plantent, ce jour, l’écusson du roi de France.

1815 : bataille de Waterloo, remportée par Wellington et Gerhard von Blücher.

Dans les Contemplations, Victor Hugo rapporte comment Nathan Rothschild gagna, en cette occasion, plus de trente millions de livres (averti de l’issue avant la bourse de Londres, il fit courir une rumeur de défaite et acheta à la baisse tout ce qu’il put trouver de rente) :

Nathan Rothschild. « Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation, et je me moque de qui fait ses lois »

Vieillard, chapeau bas ! Ce passant
Fit sa fortune à l’heure où tu versais ton sang ;
Il jouait à la baisse, et montait à mesure

Que notre chute était plus profonde et plus sûre ;
Il fallait un vautour à nos morts ; il le fut ;
Il fit, travailleur âpre et toujours à l’affût,
Suer à nos malheurs des châteaux et des rentes ;
Moscou remplit ses prés de meules odorantes ;
Pour lui, Leipsick payait des chiens et des valets,
Et la Bérésina charriait un palais ; […]
Ce Shaylock, avec le sabre de Blucher,
A coupé sur la France une livre de chair.

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L’appel du 18 juin ou l’histoire d’une imposture

Le texte ci-dessous, de 2010, n’a rien perdu de sa valeur.

« Le 18 Juin 2010 va être célébré le 70ème anniversaire du célèbre appel de Londres de Charles de Gaulle. Or la version officielle, qui va être lue à la BBC, est un faux, comme le démontre le général d’aviation Le Groignec, compagnon de Saint-Exupéry, dans son livre paru en 2004 « Philippiques contre les Mémoires gaulliens. » (Nouvelles Editions latines )

Le texte prétendu être celui de l’appel du 18 Juin commence par cette phrase : « Des gouvernants de rencontre ont pu capituler, cédant à la panique, oubliant l’honneur, livrant le pays à la servitude. Cependant rien n’est perdu …. »

Or, historiquement, Charles De Gaulle n’a pu prononcer cette phrase insultante pour le Maréchal Pétain et le général Weygand pour les deux raisons suivantes : · 1° A cette date du 18 juin 1940, ces « gouvernants de rencontre » n’avaient pu capituler, car non seulement l’armistice n’était pas signé, mais les plénipotentiaires français n’avaient pu encore rejoindre les lignes allemandes étant donné les difficultés des communications. Cet armistice ne sera signé que le 22 juin avec l’Allemagne, et le 24 juin avec l’Italie. Par ailleurs on ne peut confondre armistice et capitulation. L’armistice est un acte politique, une suspension d’armes où le vaincu peut négocier certaines conditions, c’est le contraire d’une capitulation où le vaincu doit se soumettre sans condition au vainqueur, ce à quoi De Gaulle a consenti le 19 mars 1962 en capitulant devant le FLN, ennemi vaincu sur le terrain, pour se débarrasser du « boulet algérien ».
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Université d’été nationaliste 2016 §

visuudt2016
J’encadrerai cette Université d’été destinée aux jeunes Français de 15 à 35 ans (dérogations possibles).
Organisée par le Renouveau français, en Bourgogne, dans un cadre agréable, elle procurera comme chaque année une formation politique et culturelle sérieuse et adaptée aux différents niveaux des participants.

Quelques jours exceptionnels, précieux, dans une saine ambiance : profitez-en ou faites-en profiter vos enfants !

Détails et inscriptions en cliquant ici.

 

Sortie du nouveau numéro de « L’Héritage »

Longtemps attendu, voici le nouveau numéro de l’excellent magazine L’Héritage (« revue d’études nationales »), que nous vous recommandons vivement.

Avec 32 pages en couleur (pour 4 euros),  il propose de très intéressants articles d’analyse politique, d’histoire, de philosophie politique, de réflexions sur notre identité, etc.

Il offre aussi un grand et passionnant entretien avec Philippe Pichot-Bravard, auteur d’un livre remarqué sur la Révolution française (disponible ici).

Notons enfin de percutantes recensions de livres, qui n’hésitent pas à aller à rebrousse-poil de l’opinion généralement en vogue dans les milieux nationaux ou « de droite » : les livres de Jean Sévillia et Béatrice  Bourges sont passés à la moulinette. Voilà qui invite à la réflexion !

Le site de la revue : www.lheritage.net
On peut acheter ce numéro en ligne ici et les précédents ici.

C’était un 8 juin 1959 : mort de La Varende

C’est à Paris que s’éteint le grand écrivain Jean Mallard, vicomte de La Varende, qui a longuement et magnifiquement décrit la géographie, l’histoire et les mentalités de la Normandie, où il était né le 22 mai 1887.

Monarchiste, La Varende dut démissionner de l’Académie Goncourt lors de la « Libération », victime de l’épuration comme une bonne partie de l’élite de notre pays.

Un grand auteur français qui mérite d’être connu.
Attention, le virus La Varende s’attrape facilement et l’on ne peut refréner ensuite l’envie de dévorer toute l’œuvre !

Une association lui est consacrée, Présence de la Varende.

Patrick Delon lui a consacré une biographie synthétique disponible ici. On peut trouver divers ouvrages de et sur La Varende ici, notamment son roman le plus emblématique, Nez de cuir, ainsi que les Manants du roi.

Dans l’émission de TV Libertés ci-dessous, Anne Brassié et Patrick Delon évoquent l’écrivain, à partir de 14:03.