« l’idéologie des droits de l’homme » : émission du 19 janvier 2017

Pour cette émission diffusée en direct sur Radio Courtoisie le 19 janvier 2017 à 21h30, je recevais :

Ont aussi été évoqués :

  • le dernier numéro de L’Héritage, « revue d’études nationales », qu’on peut se procurer en ligne ici, et dont on peut consulter le site ici.

Vous pouvez écouter la radio en direct sur son site ou sur la bande FM :

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C’était un 23 janvier : révolte gauloise menée par Vercingétorix

en 52 avant notre ère, à la suite de rumeurs de troubles à Rome, le signal général de la révolte gauloise est donné, vraisemblablement à l’occasion de la fête druidique du 6e jour de la lune du solstice d’hiver, dans la fameuse forêt des Carnutes.

Les commerçants romains de Cenabum (Orléans) sont massacrés.

L’âme de ce sursaut s’appelle Vercingétorix. Il est le fils de Celtillos, qui avait tenté de faire l’unité des Gaulois, et en était mort.

Vercingétorix prend le pouvoir chez les Arvernes, sa tribu, et s’impose notamment grâce à l’art du discours prisé chez les Gaulois comme chez les Romains qu’il a côtoyés.
À la fin de -53 et au début de -52, les alliés traditionnels des Romains avaient peu à peu fait défection et s’étaient rangés sous sa bannière.
En janvier -52, il avait lancé de multiples ambassades auprès de peuples gaulois pour tenter de les rallier.

Rappelons qu’il y a peu est sorti un livre remarquable et original sur Vercingétorix, signé de Danielle Porte, qui réhabilite le chef gaulois.

21 janvier : anniversaire du régicide (récit + testament de Louis XVI)

Le 21 janvier 1793, la racaille révolutionnaire, ivre de haine et de rage, assassinait le roi de France, Louis XVI, âgé de 38 ans.
Cet acte sauvage recelait une grande force symbolique : en décapitant celui qui était le père de la nation organique et le sommet de l’Etat monarchique, c’était l’ordre ancien qui était abolit, en profondeur, au profit d’une contre-civilisation qui allait s’instaurer progressivement et inexorablement et dont nous connaissons aujourd’hui une certaine étape.

Pour l’anecdote, et contrairement à ce que laissait espérer l’innovation technique que constituait la guillotine, l’exécution du roi martyr fut particulièrement horrible.
Revenons donc à ce triste épisode, au cœur des heures les plus sombres de notre histoire.

Craignant un ultime rebondissement si le roi faisait un discours devant la foule, le commandant de la garde nationale donna l’ordre de faire jouer tous les tambours au pied de l’échafaud, qui était d’ailleurs fortement protégé.
Sur la dernière marche cependant, le roi fit un signe impérieux aux tambours qui, surpris, cessèrent de battre, et cria d’une voix tonnante : « je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France. Et vous, peuple infortuné… »
Déjà, des ordres étaient donnés et les tambours reprenaient.
Un journaliste de l’époque écrivit : « est-ce bien le même homme que je vois bousculé par quatre valets de bourreau, déshabillé de force, dont le tambour étouffe la voix, garrotté à une planche, se débattant encore, et recevant si mal le coup de la guillotine qu’il n’eut pas le col mais l’occiput et la mâchoire horriblement coupés ? »

D’après certains témoignages, il fallut s’y reprendre à deux fois pour trancher la tête, tandis que d’autres affirment que le bourreau dut appuyer de tout son poids sur la lame qui avait à peine entamé le crâne – au lieu du cou – afin de détacher la tête…
Le prêtre présent raconta qu’ensuite « le plus jeune des gardes, qui semblait avoir dix-huit ans, saisit immédiatement la tête, et la montra à la populace en faisant le tour de l’échafaud ; il accompagna cette monstrueuse cérémonie des gestes les plus atroces et les plus indécents ».
Certains spectateurs se barbouillèrent le visage du sang du malheureux.

On notera avec inquiétude que l’idéologie républicaine, contre-nature et forgée dans le sang de très nombreux Français, connaît aujourd’hui un regain de popularité dans la « mouvance nationale », même si certaines structures comme le Renouveau français y ferraillent inlassablement contre la doctrine mortifère issue des Loges.

Ci-dessous, le beau testament de Louis XVI, rédigé le 25 décembre 1792, envoyé à la Commune de Paris le 21 janvier 1793 :
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Génie français : Émile Cohl, décédé un 20 janvier

Émile Cohl meurt à Villejuif, le 20 janvier 1938.

De son vrai nom Emile Courtet et né en 1857, il fut un dessinateur français et est considéré comme l’inventeur du dessin animé.
Il créa le plus ancien dessin animé sur pellicule de cinéma connu à ce jour, Fantasmagorie (visible ci-dessous), qui fut projeté pour la première fois le 17 août 1908, au théâtre du Gymnase à Paris, pour la société Gaumont.

De 1908 à 1923, Émile Cohl réalise trois cents films (seuls 65 ont été retrouvés à ce jour) , pour la plupart des films précurseurs en matière de cinéma d’animation, puisqu’il manie avec autant de bonheur le dessin que les allumettes, le papier découpé ou encore les marionnettes, ou les… les citrouilles !
« La créativité tant technique qu’artistique exprimée dans son œuvre connue en font l’un des précurseurs les plus inventifs et les plus importants du septième art. » (wikipedia)

Pendant un moment, il a travaillé avec Edouard Drumont, père du nationalisme français, et réalisé les unes de La Libre Parole illustrée, supplément hebdomadaire illustré au quotidien La Libre Parole.
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C’était un 13 janvier…

Mort de St Rémi ; un ange recueille son âme. Vitrail de ND de Chartres.

533 : date supposée de la mort de saint Rémi, 94 ans, archevêque de Reims, qui avait baptisé Clovis vers 496.

888 : mort de Charles III le Gros, empereur d’Occident. Fin de l’empire de Charlemagne.

1118 : fondation, à Jérusalem, de l’Ordre du Temple, par huit chevaliers français réunis autour de Hugues de Payns.

1151 : mort de l’abbé Suger, le plus grand abbé de Saint Denis, ministre et régent du royaume de France sous les rois Louis VI le Gros et Louis VII le jeune.
L’abbé Suger aida au mouvement qui prépara l’affranchissement des communes et que Louis le Gros favorisa pour affaibli les seigneurs et affermir l’autorité royale. Louis VII, fils de Louis le Gros, lui conféra le titre de « Père de la patrie », lui laissant la direction des affaires.

Cérémonie de la Ligue de la Patrie Française. M. Barrès et P. Déroulède

1899 : dîner nationaliste, organisé dans le salon de la comtesse de Loynes, aux Champs-Elysées à Paris, qui aboutit à la création de la Ligue de la Patrie française.
Jules Lemaître en est le président, le poète François Coppé le président d’honneur. Parmi les fondateurs, Maurice Barrès (livres ici), Léon Daudet, Charles Maurras, Gabriel Syveton, le dessinateur Forain, Louis Dausset, etc.
Née dans les remous de l’affaire Dreyfus et en réaction à la création de la Ligue des Droits de l’homme, ce mouvement nationaliste conservateur (mais respectueux de la légalité républicaine) échouera à se transformer en force politique aux élections de 1902. LIRE LA SUITE « C’était un 13 janvier… »

C’était un 3 janvier : mort de Sainte Geneviève

Sainte Geneviève*, née à Nanterre en 423 (et décédée en 512), voue très jeune sa virginité à Dieu.

Elle est très vite remarquée par saint Germain d’Auxerre et saint Loup de Troyes, qui passent par Nanterre en 429 (elle n’a que six ans), à l’occasion de leur voyage vers la province romaine de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle).
Elle mène une vie consacrée et ascétique, probablement dès ses seize ans.
De son père, franc, dont elle est la fille unique, elle a une charge de membre du conseil municipal de Paris.

Afficher l'image d'origineLors du siège de Paris par les Huns, en 451, elle convainc, aidée par sa grande force de caractère, les Parisiens de ne pas abandonner la ville (leur sauvant probablement la vie car toute fuite aurait été très périlleuse) :

« Que les hommes fuient s’ils veulent, et s’ils ne sont plus capables de se battre. Nous, les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’Il entendra nos supplications. »

De fait, Attila (pressé d’en découdre avec les Wisigoths, en Aquitaine) finit par épargner Paris.
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