C’était un 20 novembre : mort de Jose Antonio Primo de Rivera et Francisco Franco

En 1936, alors que l’avancée nationaliste est bloquée à la hauteur de la cité universitaire de Madrid, à Alicante, le fondateur de la Phalange espagnole est fusillé, à l’âge de 33 ans, par le Front populaire arrivé au pouvoir quelques mois plus tôt.

Fils du général Miguel Primo de Rivera, dictateur en Espagne entre 1923 et 1930, cet avocat, artisan de la doctrine « nationale-syndicaliste », reste une figure marquante du nationalisme en Europe.

A son propos, on pourra lire la solide biographie que lui a consacré Arnaud Imatz, ainsi que Présence de Jose Antonio sous la direction d’Olivier Grimaldi, ou encore, concernant son « procès » : Face à face.

C’est aussi un 20 novembre (1975), qu’a été appelé au tribunal divin le « Generalísimo Francisco Franco, Caudillo de España por la Gracia de Dios ».

Tous deux reposent maintenant dans le Valle de Los Caïdos, le grand mausolée de la Guerre civile (construit à l’initiative du général Franco et où sont enterrés des combattants des deux camps).

Ce lieu fut pendant des décennies un rendez-vous des nationalistes d’Europe occidentale qui s’y retrouvaient vers le 20 novembre, mais les rassemblements à connotation « politique » (c’est-à-dire les hommages à Franco ou Primo de Rivera) y sont proscrits par les gouvernements espagnols depuis quelques années.

Voici un extrait d’article paru dans la revue nationale L’Héritage au sujet de ce « lieu à part » (à l’époque des rassemblements patriotiques sur place) :

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Testament de Marie-Antoinette, reine de France assassinée par les républicains un 16 octobre

Le 16 octobre 1793, à 4H30 du matin, soit 8 heures avant son exécution, la Reine rédige sa dernière lettre, à l’adresse de la sœur de Louis XVI, Marie-Elisabeth.
Ce sera son testament.

«C’est à vous, ma soeur, que j’écris pour la dernière fois : je viens d’être condamnée non pas à une mort honteuse, elle ne l’est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère, comme lui, innocente, j’espère montrer la même fermeté que lui dans ces derniers moments.

Je suis calme comme on l’est quand la conscience ne reproche rien ; j’ai un profond regret d’abandonner mes pauvres enfants : vous savez que je n’existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre sœur. Vous qui avez, par votre amitié, tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous laisse! J’ai appris, par le plaidoyer même du procès, que ma fille était séparée de vous. Hélas! la pauvre enfant, je n’ose pas lui écrire, elle ne recevrait pas ma lettre ; je ne sais même pas si celle-ci vous parviendra : recevez pour eus deux ici ma bénédiction. J’espère qu’un jour, lorsqu’ils seront plus grands, ils pourront se réunir avec vous, et jouir en entier de vos tendres soins. LIRE LA SUITE « Testament de Marie-Antoinette, reine de France assassinée par les républicains un 16 octobre »

C’était un 7 octobre… Lépante et autres anniversaires


1571 : bataille navale de Lépante (au large de la Grèce), pour assurer la suprématie sur l’île de Chypre, entre les chrétiens (principalement espagnols et italiens) rassemblés par le pape Saint Pie V, et les Ottomans de Sélim II.
En réalité, ce sont deux mondes qui s’affrontent.
Les pertes sont énormes : 30 000 morts chez les Barbaresques, pourtant partis favoris car plus puissamment armés et plus nombreux, contre environ 8000 chez les chrétiens.
Cette bataille de quelques heures met fin à la réputation d’invincibilité des Turcs, même s’ils conservent Chypre.
Il est décidé, quelques jours après, par Saint Pie V, de créer la fête du rosaire sous le nom de Notre-Dame de la Victoire, pour célébrer le triomphe de la chrétienté.
Il attribue en effet celui-ci à la récitation universelle du rosaire qu’il avait demandé aux chrétiens, en vue de cette bataille cruciale.

1793 : les révolutionnaires, menés par le conventionnel Philippe-Jacques Rühl, ex-pasteur luthérien, brisent, à coups de couteau, la Sainte Ampoule de Reims, utilisée pour le couronnement des rois de France. Rühl se suicida en mai 1795, pour ne pas être guillotiné.

1878 : naissance de Georges Valois, dont Lénine disait qu’il fut « le plus intéressant économiste d’Europe ».

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C’était un 5 octobre…

1795 : l’insurrection royaliste du 13 vendémiaire an IV, à Paris, est réprimée de façon sanglante (300 morts parmi les insurgés sur les marches de l’église Saint-Roch), par le général Bonaparte (qui se fait connaître à cette occasion) pour le compte de l’Assemblée. Les insurgés comptaient 25 000 hommes pour cette tentative de coup d’État.

1820 : mort du jésuite Augustin Barruel, ancien chanoine de Notre-Dame, à qui l’on doit les Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme, qui font de lui le père de l’antimaçonnisme français. Dans cet ouvrage (indispensable à toute solide bibliothèque contre-révolutionnaire), il présente la franc-maçonnerie (qu’il connaît bien pour en avoir été jadis membre) comme le principal moteur de la Révolution.

1864 : naissance à Besançon du pionnier (avec son frère Auguste) de l’exploitation du cinématographe, Louis Lumière, futur soutien du maréchal Pétain et de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme. Le cinéma leur doit tout, mais ils ont été récemment privés de commémorations du fait de leur engagement patriotique.

1972 : réunion fondatrice du Front national, qui n’est à ce moment encore qu’une simple coalition électorale lancée à l’initiative du mouvement Ordre nouveau et réunissant divers groupes de taille variable.

16 septembre 1943 : les Américains attaquent Nantes

nantes

Le 16 et le 23 septembre 1943, les Alliés ravagent démocratisent la ville de Nantes.
Leurs bombardements massifs font 1463 morts et 2500 blessés civils.

700 maisons et immeubles sont détruits et près de 3 000 rendus inhabitables, sans que l’on voit bien l’intérêt militaire de raids aussi meurtriers.
De Gaulle ne s’offusquera naturellement pas.

Sur ce thème, on pourra lire Quand les Alliés bombardaient la France, d’Eddy Florentin (disponible ici).

15 septembre 1700 : mort d’André Le Nôtre

André Le Nôtre, né à Paris en 1613, fut jardinier du roi Louis XIV de 1645 à 1700 et eut notamment pour tâche de concevoir l’aménagement du parc et des jardins du château de Versailles, mais aussi celui de Vaux-le-Vicomte et Chantilly.

Fils et petit-fils d’un jardinier des Tuileries, André Le Nôtre suit des cours d’art dans l’atelier du peintre Simon Vouet avant de prendre la succession de la charge paternelle. Dans la lettre d’accréditation du 26 janvier 1637 signée de Louis XIII, le roi lui donne du «cher et bien-aimé», preuve que le jeune homme connaît déjà les manières de la Cour.
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C’était un 5 septembre…

Lecture de l’ordre de déportation. Tableau de Charles Jefferys

1755 : début de l’expropriation et de la déportation impitoyable des Acadiens par les Anglais, connue sous le nom de « Grand dérangement ». Les Acadiens, Français installés en Amérique du Nord, peuplaient plusieurs régions du Canada actuel. La plupart d’entre eux furent victimes de ce « nettoyage ethnique » par les Britanniques : 15 000 déportés environ, dont beaucoup mourront au cours de ces tribulations, et dont de nombreuses familles furent dispersées.

1792 : fin des « Massacres de septembre », commencés trois jours plus tôt.
1 500 « suspects » ont été exécutés par la République dans les prisons parisiennes.

1793 : Bertrand Barrère de Vieusac, président de la Convention, déclenche une nouvelle vague d’arrestations. Il fait voter un décret stipulant : « la Terreur est à l’ordre du jour ». 12 000 personnes périront sans jugement parmi les 40 000 qui disparurent pendant la période.

1914 : héraut de Jeanne d’Arc et chantre de la patrie charnelle, l’écrivain Charles Péguy, lieutenant au 276e RI, tombe d’une balle en pleine tête à Villeroy (Seine-et-Marne), à la veille de la bataille de la Marne, alors qu’il entrainait ses hommes.
Après sa mort, Maurice Barrès écrit :
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C’était un 3 septembre… 1792 : l’effroyable assassinat maçonnique de la princesse de Lamballe

[Un texte tiré de la revue L’Héritage]

Parlant des Francs-Maçons et de leurs forfaits, dans son admirable encyclique Humanum Genus, le Pape Léon XIII a écrit ces lignes : « Il n’est pas rare que la peine du dernier supplice soit infligée à ceux d’entre eux qui sont convaincus, soit d’avoir livré la discipline secrète de la Société, soit d’avoir résisté aux ordres des chefs ; et cela se pratique avec une telle dextérité que, la plupart du temps, l’exécuteur de ces sentences de mort échappe à la justice établie pour veiller sur les crimes et pour en tirer vengeance. »

Rien n’est plus vrai, en effet.

La Franc-Maçonnerie profite de toutes les circonstances pour frapper ceux dont elle a décidé la mort.

Quand ses victimes sont des personnages en vue, elle prend, d’ordinaire, ses mesures pour que l’assassinat soit mis sur le compte des passions politiques ; ainsi elle opéra surtout pendant la Révolution. Par exemple, il est certain que plusieurs meurtres essentiellement maçonniques furent commis à Paris, à la faveur des horribles massacres de septembre.

Citons le cas de la princesse de Lamballe.

Cette infortunée princesse, qui fut – personne ne l’ignore – l’amie dévouée de la reine Marie-Antoinette, avait eu la faiblesse, en 1777, de se laisser affilier à la Franc-Maçonnerie, dont elle ne soupçonnait pas les tendances.
Le but de la secte était, à cette époque, d’accaparer quelques personnes de la Cour, surtout celles admises dans l’intimité des souverains. La princesse aimait les fêtes ; on la prit par son faible.

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C’était un 2 septembre…

1792 : début des massacres de septembre : 1532 personnes sont exécutées par les républicains.
Ils sont perpétrés sciemment pour terroriser la population parisienne et réduire les modérés au silence. Le règne de la Terreur s’instaure. A la tribune de l’Assemblée nationale, le ministre de la Justice, Danton, demande que tous les citoyens refusant de servir la « patrie » soient punis de mort. Un opuscule sur ce terrible épisode a été écrit par l’abbé Portail.

1914 : le Times de Londres lance l’un des grands bobards de la Première guerre mondiale (préfigurant ceux de la Deuxième) : les soldats allemands coupent les mains des enfants en Belgique.

1919 : le général antibolchevique des armées blanches, Anton Denikine, pénètre dans Kiev.

1941 : à Moscou, le Bulletin du Soviet suprême annonce que la population des Allemands de la Volga a été intégralement déportée parce qu’elle cachait des ennemis du peuple soviétique en son sein. La déportation s’est faite dans des wagons à bestiaux et la proportion de décès au cours du transport fut de 50%.

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25 août 1270 : mort de Saint Louis.

Saint Louis en route vers l’Egypte

Le roi de France Louis IX était âgé de 56 ans.

C’était au cours de la 8e croisade (sa seconde). Il espérait convertir le sultan de Tunis au christianisme et le dresser contre le sultan d’Égypte. Les Croisés s’emparèrent facilement de Carthage mais l’armée fut victime d’une épidémie. Louis IX mourut le 25 août sous les remparts de Tunis, de dysenterie vraisemblablement (de peste selon certains). Son corps fut étendu sur un lit de cendres en signe d’humilité, et les bras en croix à l’image du Christ.

Sacre de Saint Louis

Considéré comme un saint de son vivant, Louis IX fit l’objet d’une vénération dès sa mort. Des miracles étaient réputés avoir lieu sur le passage de sa dépouille et un service d’ordre dut être mis en place près de son tombeau pour canaliser la foule de ceux qui venaient implorer son intercession. Il fut canonisé en1298 par Boniface VIII.

Le XIIIe siècle reste dans l’histoire comme le « siècle d’or de Saint Louis ».
La France, centre des arts et de la vie intellectuelle, y atteint son apogée aussi bien économiquement que politiquement, mais aussi quant au degré de perfection de sa civilisation, dont nous sommes à présent loin…

Saint Louis commandait la plus grande armée et dirigeait le plus grand royaume d’Europe. Sa réputation de sainteté et de justice était déjà bien établie de son vivant et on le choisissait régulièrement comme arbitre pour régler les querelles entre grands d’Europe. Le roi était considéré comme le primus inter pares (le premier parmi ses pairs).

Saint Louis est généralement considéré comme le modèle du prince chrétien.

Quelques livres à son propos ici.