« Libre Journal de la France profonde » du 9 août 2016

La troisième émission du « Libre journal de la France profonde » a été diffusée en direct sur Radio Courtoisie le 9 août 2016 à 21h30. On peut l’entendre ici :

Mes invités étaient :

Vous pouvez écouter la radio en direct sur son site ou sur la bande FM.
À Paris et en Ile-de-France : 95,6 Mhz et DAB+ (canal 6D) | Caen, 100,6 | Chartres, 104,5 | Cherbourg, 87,8 | Le Havre 101,1 | Le Mans, 98,8.
Sur les bouquets satellite Canalsat (canal 199 pour la mosaïque des radios et canal 641 pour l’accès direct à Radio Courtoisie) et TNTSAT.

C’était un 9 août : Nagasaki, ou la guerre selon les démocrates

Le 9 août 1945, les Etats-Unis, champions de la Démocratie, lâchaient sur la ville japonaise de Nagasaki une bombe atomique.

Il s’agissait bien d’une politique de terreur destinée à faire plier plus vite l’Etat nippon (dont la défaite était en cours) en massacrant ses civils.
Notons que depuis, les Etats-Unis attaquent régulièrement, un peu partout sur la planète – au motif de la défense des civils -, et qu’ils s’indignent que d’autres qu’eux puissent avoir l’arme atomique alors qu’ils sont les seuls à l’avoir utilisée (par deux fois), sans même qu’il s’agisse de se défendre.

La première bombe A avait été lâchée sur Hiroshima trois jours plus tôt (entre 100 000 et 200 000 morts).

Nagasaki a été entièrement soufflée (au moins 60 000 morts).
Rappelons que cette ville était celle qui comptait le plus de catholiques japonais. Un hasard ?

L’URSS en profita pour déclarer (enfin!) la guerre au Japon, et s’accaparer ainsi les îles Kouriles et Sakhaline.

7 août 1932 : « loi des épis » et génocide ukrainien

holodomor_v1Le 7 août 1932, le gouvernement de l’URSS promulgue une loi qui punit de dix ans de déportation, voire de la peine de mort, « tout vol ou dilapidation de la propriété socialiste », y compris le simple vol de quelques épis dans un champ.

Cette « loi des épis » survient alors que les campagnes soviétiques connaissent un début de famine du fait des réquisitions forcées par le pouvoir et de la « dékoulakisation » (élimination des paysans considérés comme riches).

On estime qu’en Ukraine, au moins six millions de paysans vont mourir de faim dans les mois suivants, sous la responsabilité des autorités communistes.

Cette « Grande famine » (« Holodomor », « extermination par la faim » en ukrainien), intentionnellement entretenue et amplifiée par Staline (qui s’appuyait sur de nombreux cadres soviétiques juifs – d’où un ressentiment longtemps tenace des Ukrainiens envers cette communauté) est assimilée à un génocide par la plupart des historiens ainsi que par les Ukrainiens.

C’était un 6 août 1870 : la « charge de Reichshoffen »

reichshoffenC’est sous ce nom qu’est rentré dans le mythe français cet épisode tragique de la guerre franco-prussienne.

Ce jour-là, en Alsace, la bataille fait rage, principalement sur les territoires des communes de Woerth, de Frœschwiller et de Morsbronn.

Le nom de Reichshoffen est passé à la postérité car l’état-major de Mac-Mahon s’y trouvait ainsi que plusieurs escadrons de cuirassiers (cavalerie lourde) qui y étaient basés et qui s’illustrèrent dramatiquement pendant la bataille.

Courageusement, les Français se battirent à un contre quatre et les fameux « cuirassiers de Reichshoffen » (de la brigade Michel) se sacrifièrent héroïquement lors de grandes charges contre les Prussiens qui les piégèrent et qui les abattirent quasiment à bout portant ; comme ce fut notamment le cas à Morsbronn, où les cuirassiers chargèrent contre le village et s’engouffrèrent dans les rues étroites, s’offrant ainsi à l’ennemi embusqué dans les maisons.

La défaite des troupes françaises entraina la perte de la province, mais le sacrifice des cuirassiers permit la retraite de l’armée de Mac-Mahon, en bon ordre, au lieu du désastre initialement redouté.
Ci-dessous le récit épique de cet épisode, tiré du livre de Jules Mazé, L’Année terrible. Les étapes héroïques.

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C’était un 5 août…

1884 : pose, par la Grande Loge de New York, de la première pierre de la statue de La liberté éclairant le monde, sur l’île Beldoe du port de New York.
Son auteur est le franc-maçon français Frédéric Auguste Bartholdi.
La statue (dans un rapprochement avec Lucifer, « le porteur de lumière ») symbolise l’expansion de l’idéologie maçonnique à travers la planète.
Et ce, si nécessaire à la lumière des bombes atomiques ou au phosphore…

1895 : mort de Friedrich Engels, philosophe communiste et mécène de Marx.
Coauteur de la plupart  de ses ouvrages, il ne travailla quasi jamais, étant le fils d’un très riche industriel luthérien du textile.
Il mena une existence schizophrénique, se séparant entre action révolutionnaire et exploitation de ses prolétaires.

1914 : décès de Jules Lemaître (né en 1853),  fondateur de la Ligue de la Patrie française (1898).
Cet important mouvement nationaliste fut créé en réaction à la sinistre « Ligue des droits de l’homme », dans le cadre de l’« affaire Dreyfus » – à laquelle il ne survécut d’ailleurs pas (tout comme la Ligue des patriotes de Paul Déroulède), étant dissout en 1904.
Lemaître était toutefois surtout antimaçon.
Agrégé de lettres, écrivain, critique littéraire et dramatique, académicien, il avait fait du mouvement qu’il présidait un repaire d’intellectuels, de personnalités mondaines, d’académiciens.

Intime de Léon Daudet, il avait rallié l’Action française en 1908.
Il laisse une œuvre diverse et solide dont Les contemporains (4 volumes), des contes et histoires de Noël et une biographie de Chateaubriand.

4 août 1532 : traité d’union perpétuelle de la Bretagne et de la France


Armes de Louis XII et d’Anne de Bretagne

Les États de Bretagne, convoqués par François Ier à Vannes après le couronnement du dauphin comme duc de Bretagne à Rennes, adressent au monarque une supplique pour « unir et joindre par union perpétuelle iceluy pays et duché de Bretagne au royaume, le suppliant de garder et entretenir les droits, libertés et privilèges dudit pays et duché ».
Cette requête, présentée au roi dans la grande salle du palais épiscopal de la Motte, est acceptée par une lettre donnée à Vannes le 4 août 1532 :

30 juillet… 1940. Création des « Chantiers de Jeunesse »

Le service militaire ayant été aboli dans les clauses de l’armistice, l’Etat français, sous l’égide du Maréchal Pétain, lança cette initiative sous le commandement du général de la Porte du Theil.
Elle se proposait « de donner aux jeunes hommes de France, toutes classes confondues, un complément d’éducation morale et virile qui, des mieux doués fera des chefs et de tous des hommes sains, honnêtes, communiant dans la ferveur d’une même foi nationale ».
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28 juillet 1985 : mort de Michel Audiard

scénariste, réalisateur et écrivain.

Les dialogues de ses films (entre autres) Un singe en hiver, d’après le roman d’Antoine Blondin, et Les tontons flingueurs restent un modèle du genre et l’archétype d’une certaine esthétique, disparue avec « la France d’avant ».
Nombre de ses répliques sont d’ailleurs devenues « cultes ».

Le dernier de ses ouvrages s’intitule La nuit, le jour et toutes les autres nuits ; il y règle ses comptes avec une certaine société – celle de la « Libération » et son cortège de vilenies – qui lui a bousillé ses illusions.

Un des seuls regrets qu’on lui connaisse est de ne pas avoir eu le temps d’adapter à l’écran le Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline.

C’était un 27 juillet : la bataille de Bouvines

L’éphéméride du 27 juillet est particulièrement riche mais nous avons opté pour cet épisode historique, crucial dans l’histoire de France (et qui eut d’ailleurs des conséquences européennes notables).

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Texte tiré de la revue L’Héritage :

Le Soleil de Bouvines

La survie de la France tient à peu de choses. Qu’on se rappelle qu’à la suite du partage de Verdun (843) , elle n’était qu’un royaume à la périphérie du Saint Empire. Menacée à l’Ouest par l’Angleterre, à l’Est par l’Empire, la France n’a dû sa survie qu’à la volonté tenace d’une famille, les Capétiens. Ces efforts conduiront enfin sous le règne de Saint Louis à l’officialisation par la papauté de l’indépendance effective du royaume face à l’Empire.

La bataille décisive de Bouvines est là pour nous rappeler que l’indépendance de notre nation fut toujours fragile et mérita tous les efforts de nos chefs.
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C’était un 26 juillet…

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Les territoires d’Amérique du Nord ayant été colonisés par la France

1758 : en Nouvelle-Ecosse, Louisbourg tombe aux mains des Anglais. Cette capitulation marque l’ultime fin de ce qui restait encore de l’Acadie française. Malgré l’état lamentable de la forteresse (abandonnée par la France) qu’ils n’ont pu restaurer, en dépit de tous les rapports alarmants adressés à Versailles et de leur notable infériorité numérique, les assiégés (moins de 3000) ont résisté 48 jours à 15 000 hommes soutenus par une escadre de 24 vaisseaux de guerre et 18 frégates.

1792 : à Paris, le Directoire du comité central des Fédérés prépare l’insurrection qui éclatera le 10 août. Un expert en troubles, Claude Fournier, dit l’Américain ou l’héritier, introduit pratiquement pour la première fois un drapeau rouge comme symbole de l’insurrection. Jusqu’alors le rouge était le symbole de l’ordre et des ennemis de la Révolution, comme le rappelle le passage de la Marseillaise : « contre nous de la tyrannie, l’étendard sanglant est levé. »

1830 : Adolphe Thiers publie un article intitulé Protestation des journalistes contre les ordonnances, qui appelle à la révolte contre Charles X. Entré dans le nouveau gouvernement de Louis-Philippe, ce parfait bourgeois se conduit en satrape : il épouse la fille de sa maîtresse, madame Dosnes, le jour de ses quinze ans. Certains prétendent qu’il s’agissait de sa propre fille.

1961 : le gouvernement gaulliste dissout le Mouvement national révolutionnaire (droite nationale).

Source : Ephémérides nationalistes