C’était un 25 mars…

1351 : à Ploërmel, en pleine Guerre de succession de Bretagne, un grand tournoi est organisé : c’est le « combat des Trente ».
Face à face, trente chevaliers anglo-bretons, partisans du duc Jean de Montfort, et trente franco-bretons qui apportent leur soutien à Charles de Blois.
La victoire reviendra aux Français et Charles de Blois prendra le duché de Bretagne. Récit de la bataille en fin d’article.

1847 : naissance, à Nantes, du colonel Georges de Villebois-Mareuil, officier nationaliste, cofondateur de l’Action française, engagé volontaire dans l’armée bœr en 1899, et assassiné dans une embuscade par les Anglais en 1900, après avoir été trahi par son guide.
De nombreuses rues ou places en Bretagne (et l’une à Paris) portent encore son nom.

1914 : à Maillane, mort du poète provençal, Frédéric Mistral, auteur de Mireille, fondateur du Félibrige, prix Nobel de littérature en 1904. Son disciple et ami Charles Maurras écrit dans l’Action française : « nous avons toujours du compter Mistral parmi nos héros fondateurs. Non qu’il ait jamais adhéré à aucune formation politique, mais il créa la sienne et c’était celle d’un nationalisme intellectuel […] Il l’avait fait pour la Provence, et cela a servi la France, ainsi qu’il l’avait parfaitement prévu et annoncé.  »

1991 : mort de Mgr Marcel Lefebvre, à l’âge de 85 ans. Ancien archevêque de Dakar, ancien évêque de Tulle, et principal opposant à la réforme de l’Eglise catholique consécutive au concile de Vatican II, il devint en quelque sorte le représentant des catholiques traditionalistes (fondateur de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X).
Il y a deux ans est sorti un DVD (voir ici) sur la vie de cette figure exceptionnelle.

* Le Combat des Trente :

Prémices :

LIRE LA SUITE « C’était un 25 mars… »

« Le scandale des éoliennes » : émission du 16 février sur Radio Courtoisie

Pour cette émission diffusée en direct sur Radio Courtoisie le 16 février 2017 à 21h30, je recevais :

  • Jérôme Bourbon, directeur de l’hebdomadaire Rivarol et du mensuel Ecrits de Paris.

Annonces :

♦  Samedi 25 février, de 15h à 18h : Alban d’Arguin signera son livre Éoliennes, un scandale d’État à la Librairie française.

♦  Samedi 4 mars, de 15h à 18h : Louis de Condé signera ses divers recueils de poèmes à la Librairie française.

Vous pouvez écouter la radio en direct sur son site ou sur la bande FM :

LIRE LA SUITE « « Le scandale des éoliennes » : émission du 16 février sur Radio Courtoisie »

C’était un 10 février…

1763 : fin du Canada français.
Ce jour-là est en effet signé le tragique Traité de Paris, qui met fin à la guerre de Sept ans entre les Français et les Anglais. Malgré la défense de Montcalm, les Anglais, qui avaient profité des guerres menées par Louis XV pour s’attaquer à la Nouvelle-France, s’emparent du Canada.
La France perd le Canada et les Indes et ne conserve que la Guadeloupe, la Martinique et Saint-Pierre et Miquelon.

1937 : mort du capitaine Henri Bonneville de Marsangy, à Llanes dans les Asturies, à la tête de la 2e compagnie du bataillon San Fernando de la 6e Brigade de Navarre.

Emblème de la Bandera Jeanne d’Arc

Il fut l’un des chefs de la Bandera Juana de Arco (Jeanne d’Arc) qui combattit aux côtés des troupes du général Franco contre les républicains.
Elle avait été organisée par le général Lavigne-Delville et comprendra jusqu’à trois mille volontaires. Bonneville participa aux combats de Mérida, Badajoz, Madellin, Talavera, ainsi qu’à la libération de l’Alcazar de Tolède. Son fils, Roland Bonneville de Marsangy, officier parachutiste, tombera à 25 ans, à Dien Biên Phu.
A propos des « volontaires étrangers de Franco », Sylvain Roussillon a signé un livre de référence, disponible ici.

La peur de Hollande ?

Le fait que Hollande aille se pencher sur le fondement endolori de « Théo », alors qu’il ne s’est quasi jamais déplacé à l’hôpital pendant son quinquennat pour visiter les dizaines de milliers de victimes de sa politique cosmopolite (y compris les policiers), traduit peut-être (ou même surtout) – au-delà d’un tropisme pour ce qui est étranger – la peur d’un embrasement des banlieues ethniques façon 2005, ce qui favoriserait fortement le FN lors des élections prochaines.

C’était un 6 février…

1934 : à l’appel d’organisations patriotiques (Croix-de-feu, Ligue d’Action française, Jeunesses patriotes, Solidarité française…), des dizaines de milliers de Français, dont beaucoup d’anciens combattants, manifestent à Paris contre la corruption extrême qui règne dans les milieux politiques (l’affaire Stavisky est un élément déclencheur), au cri de « à bas les voleurs ! »

Alors que la tension monte et que les Croix-de-feu se dispersent sagement, rive droite, des heurts ont lieu entre manifestants et policiers. La foule s’approche trop du Palais Bourbon au goût du Régime, qui fait tirer les Gardes mobiles sur les citoyens…

22 Français mourront sous les balles de la République et plus d’un millier sera blessé.

La Gauche prétendra qu’il s’est agi d’une tentative de « coup d’Etat fasciste » et à son arrivée au pouvoir en 1936, dissoudra les puissantes ligues.
Côté patriote, les déçus de l’attitude de Maurras (maniant la plume dans les locaux du journal ce soir-là, pendant que les militants se battaient et souhaitaient pour nombre d’entre eux prendre la Chambre) vont créer une organisation clandestine qui fera beaucoup parler d’elle : « la Cagoule » (lire article ici).

Chaque année les nationalistes rendent hommage à ces morts.
Comme Robert Brasillach en son temps :

« Pour nous, nous n’avons pas à renier le 6 février. Chaque année nous allons porter des violettes place de la Concorde, devant cette fontaine devenue cénotaphe, en souvenir des vingt-deux morts. Chaque année la foule diminue, parce que les patriotes français sont oublieux par nature. Seuls les révolutionnaires ont compris le sens des mythes et des cérémonies. Mais si le 6 fut un mauvais complot, ce fut une nuit de sacrifices, qui reste dans notre souvenir avec son odeur, son vent froid, ses pâles figures courantes, ses groupes humains au bord des trottoirs, son espérance invincible d’une Révolution nationale, la naissance exacte du nationalisme social de notre pays. Qu’importe si, plus tard, tout a été exploité, par la droite et par la gauche, de ce feu brûlant, de ces morts qui ont été purs. On n’empêchera pas ce qui a été d’avoir été. »

Robert Brasillach, in Notre avant-guerre.

1945 : mise à mort du poète et journaliste nationaliste Robert Brasillach, à l’âge de 35 ans, victime de l’Épuration. [livres de lui et sur lui ici].

Les derniers coups de feu continuent de briller
Dans le jour indistinct où sont tombés les nôtres.
Sur onze ans de retard, serai-je donc des vôtres ?
Je pense à vous ce soir, ô morts de Février.

Robert Brasillach, 5 février 1945

Ses Poèmes de Fresnes méritent de figurer dans les bibliothèques des patriotes. Ils ont été l’objet d’une heureuse réédition dont voici la 4e de couverture :

LIRE LA SUITE « C’était un 6 février… »

C’était un 1er février… 1908 : la monarchie portugaise assassinée par la Franc-Maçonnerie

portugalAu Portugal, la monarchie est décapitée par la Franc-maçonnerie : le roi Charles et le prince héritier Louis-Philippe sont assassinés par l’instituteur Manuel Buiça et l’employé Alfredo Costa, tous deux maçons (et membres de la Charbonnerie).

Ils ont fait feu puis bondi sur le carrosse royal. Le roi est mort immédiatement, le prince héritier a pu répliquer de quelques coups de feu (non fatals) sur les assaillants, et la reine (comme on le voit ci-contre) a tenté de s’opposer à eux avec son bouquet de fleurs.

Dès 1910, la République est proclamée et le chef du Grand Orient du Portugal, Magalaes Lima, entre au gouvernement.

Les deux assassins ne survécurent pas à leur forfait : blessés au cours de l’attaque, ils furent tués non loin du lieu du drame par des agents de police (dont un, non identifié). Peut-être dans le but qu’ils ne révèlent rien sur les commanditaires précis ?
LIRE LA SUITE « C’était un 1er février… 1908 : la monarchie portugaise assassinée par la Franc-Maçonnerie »

« l’idéologie des droits de l’homme » : émission du 19 janvier 2017

Pour cette émission diffusée en direct sur Radio Courtoisie le 19 janvier 2017 à 21h30, je recevais :

Ont aussi été évoqués :

  • le dernier numéro de L’Héritage, « revue d’études nationales », qu’on peut se procurer en ligne ici, et dont on peut consulter le site ici.

Vous pouvez écouter la radio en direct sur son site ou sur la bande FM :

LIRE LA SUITE « « l’idéologie des droits de l’homme » : émission du 19 janvier 2017 »

C’était un 23 janvier : révolte gauloise menée par Vercingétorix

en 52 avant notre ère, à la suite de rumeurs de troubles à Rome, le signal général de la révolte gauloise est donné, vraisemblablement à l’occasion de la fête druidique du 6e jour de la lune du solstice d’hiver, dans la fameuse forêt des Carnutes.

Les commerçants romains de Cenabum (Orléans) sont massacrés.

L’âme de ce sursaut s’appelle Vercingétorix. Il est le fils de Celtillos, qui avait tenté de faire l’unité des Gaulois, et en était mort.

Vercingétorix prend le pouvoir chez les Arvernes, sa tribu, et s’impose notamment grâce à l’art du discours prisé chez les Gaulois comme chez les Romains qu’il a côtoyés.
À la fin de -53 et au début de -52, les alliés traditionnels des Romains avaient peu à peu fait défection et s’étaient rangés sous sa bannière.
En janvier -52, il avait lancé de multiples ambassades auprès de peuples gaulois pour tenter de les rallier.

Rappelons qu’il y a peu est sorti un livre remarquable et original sur Vercingétorix, signé de Danielle Porte, qui réhabilite le chef gaulois.

21 janvier : anniversaire du régicide (récit + testament de Louis XVI)

Le 21 janvier 1793, la racaille révolutionnaire, ivre de haine et de rage, assassinait le roi de France, Louis XVI, âgé de 38 ans.
Cet acte sauvage recelait une grande force symbolique : en décapitant celui qui était le père de la nation organique et le sommet de l’Etat monarchique, c’était l’ordre ancien qui était abolit, en profondeur, au profit d’une contre-civilisation qui allait s’instaurer progressivement et inexorablement et dont nous connaissons aujourd’hui une certaine étape.

Pour l’anecdote, et contrairement à ce que laissait espérer l’innovation technique que constituait la guillotine, l’exécution du roi martyr fut particulièrement horrible.
Revenons donc à ce triste épisode, au cœur des heures les plus sombres de notre histoire.

Craignant un ultime rebondissement si le roi faisait un discours devant la foule, le commandant de la garde nationale donna l’ordre de faire jouer tous les tambours au pied de l’échafaud, qui était d’ailleurs fortement protégé.
Sur la dernière marche cependant, le roi fit un signe impérieux aux tambours qui, surpris, cessèrent de battre, et cria d’une voix tonnante : « je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France. Et vous, peuple infortuné… »
Déjà, des ordres étaient donnés et les tambours reprenaient.
Un journaliste de l’époque écrivit : « est-ce bien le même homme que je vois bousculé par quatre valets de bourreau, déshabillé de force, dont le tambour étouffe la voix, garrotté à une planche, se débattant encore, et recevant si mal le coup de la guillotine qu’il n’eut pas le col mais l’occiput et la mâchoire horriblement coupés ? »

D’après certains témoignages, il fallut s’y reprendre à deux fois pour trancher la tête, tandis que d’autres affirment que le bourreau dut appuyer de tout son poids sur la lame qui avait à peine entamé le crâne – au lieu du cou – afin de détacher la tête…
Le prêtre présent raconta qu’ensuite « le plus jeune des gardes, qui semblait avoir dix-huit ans, saisit immédiatement la tête, et la montra à la populace en faisant le tour de l’échafaud ; il accompagna cette monstrueuse cérémonie des gestes les plus atroces et les plus indécents ».
Certains spectateurs se barbouillèrent le visage du sang du malheureux.

On notera avec inquiétude que l’idéologie républicaine, contre-nature et forgée dans le sang de très nombreux Français, connaît aujourd’hui un regain de popularité dans la « mouvance nationale », même si certaines structures comme le Renouveau français y ferraillent inlassablement contre la doctrine mortifère issue des Loges.

Ci-dessous, le beau testament de Louis XVI, rédigé le 25 décembre 1792, envoyé à la Commune de Paris le 21 janvier 1793 :
LIRE LA SUITE « 21 janvier : anniversaire du régicide (récit + testament de Louis XVI) »