13 février : Dresde, une démonstration d’éthique démocratique

Le 13 février 1945, les démocraties anglaise et américaine commencent le plus brutal bombardement de la 2e Guerre mondiale (excepté le Japon).
7 000 tonnes de bombes incendiaires sont larguées sur la ville de Dresde, joyau architectural, où s’étaient réfugiés de très nombreux civils.

Des dizaines de milliers d’hommes, femmes, vieillards, enfants (entre 135 000 et 250 000 victimes) meurent, souvent brûlés au phosphore, dans des souffrances terribles.

La destruction de cette ville ne répondait pas à des objectifs militaires ou économiques mais s’inscrivait dans une logique de terrorisme, hors de toute morale, visant à ébranler le moral des Allemands.

Civils habitant ou réfugiés à Dresde.

Dresde, avec Hiroshima et Nagasaki, sont les exemples les plus connus de la barbarie anglo-américaine, mais on ne doit pas oublier les civils volontairement assassinés par de lâches bombardements un peu partout, dont des dizaines de milliers en France (voir Quand les Alliés bombardaient la France).

Tandis que les USA, toujours flanqués de la Grande-Bretagne, se permettent de donner continuellement des leçons de morale et n’hésitent toujours pas à pratiquer le terrorisme (comme en Serbie il y a peu), la résistance nationale d’outre-Rhin rend chaque année hommage aux morts de Dresde, au cours d’un défilé généralement perturbé par la police.

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One thought on “13 février : Dresde, une démonstration d’éthique démocratique

  1. Bonjour,

    pour dire que ma réaction à cette communication est mitigée.

    Quand le président Truman, des USA, a décidé de lancer les bombes sur Hiroshima et Nagasaki (le communiqué célèbre qu’il a publié à cette époque doit être assez facile à trouver sur Internet. Quelque chose comme, « Les forces d’où le soleil tire sa puissance ont été déchainées….. » ou une page de la même allure), il ne devait pas être heureux d’en être réduit à une telle extrémité. Mais, les japonais, qui sont terriblement yang – la moitié de la répartition des éléments ou tendances matérielles, l’autre étant « yin », le « yang » représentant la concentration, la fermeté, la chaleur, tandis que le « yin » symbolise l’expansion, ce qui est mou ou diffus, le froid, dans la philosophie japonaise, ces concepts étant largement utilisés par les gens qui s’occupent d' »alimentation macrobiotique » – s’étant dédiés à leur système de kamikazé, pour lequel les citoyens japonais nationalistes donnaient leur vie pour faire triompher la cause à laquelle leur pays s’était rallié, il semblait difficile de finir la guerre commencée par Hitler, qui était le chef du pays dont le Japon était un allié.
    Pour ce dont je me souviens à ce propos, il semblait que cette guerre allait durer plus longtemps et, même entamer les forces militaires de l’oncle Sam, dans une mesure qui semblait au delà de tout ce qui avait pu être prévu à cette époque.
    D’après ce que me dit ma mère, qui était biologiquement adulte à cette époque, ce président américain se résolut à utiliser la bombe atomique pour en finir rapidement avec cette guerre mondiale.
    Le rapport des aviateurs qui lâchèrent la bombe sur Hiroshima a également été publié, sur papier. Ils repassèrent après avoir fait demi-tour, constatant que les dégâts matériels étaitent colossaux.
    Et la réaction des japonais à ces événements fut celle prévue. Deux villes avaient été pratiquement anéanties par deux bombes, que ce serait-il passé si les américains s’étaient mis à pilonner le pays entier, comme avec des bombes ordinaires ? Le pays, comme ensemble éco-biologique, aurait vraisemblablement disparu de la planète. Et les dirigeants du Japon manifestèrent très rapidement leur défaite, le courage des pilotes kamikazés ne pouvant pas contrer une attaque aussi destructrice que celle des bombes atomiques. Ensuite les forces de l’Axe annoncèrent les unes après les autres leur défaite et, la paix revint en quelques semaines ou mois.

    En ce qui concerne la barbarie anglaise, moitié du terme « anglo-américaine », on peut mentionner la décision, prise dans un délai assez bref après la mise à jour historique s’étant effectuée en Inde quand elle redevint indépendante.
    Comme le savent les historiens anglais ou les contemporains de cette époque qui sont encore en vie, ce n’est pas Mohandas Karamchad Gandhi, ledit « Mahatma » – la « grande âme » – qui était l’auteur de ce retour précipité des anglais en Angleterre pour laisser l’Inde indépendante, mais la conscience que les millions d’indiens, environ trois millions si je ne me trompe, qui étaient engagés dans l’armée anglaise et sous son drapeau, pouvaient fort bien se retourner contre les forces d’occupation et, mettre l’Angleterre dans une situation désastreuse. Le haut commandement anglais communiqua ces inquiétudes à son gouvernement et, rapidement de même, les Anglais « déménagèrent » leurs forces nationales au pays, à vitesse express, pour éviter ce qui aurait pu se passer.
    Sri Aurobindo, maître spirituel indien qui était une personnalité politique réclamant l’indépendance avant de se tourner vers les choses de l’esprit, avait fait don d’une somme d’argent symbolique à Winston Churchill au début de la guerre, en expliquant à ses proches, « Quand le feu est chez votre voisin, vous ne vous préoccupez pas de s’il est ami ou ennemi, vous l’aidez à éteindre l’incendie de peur que celui-ci ne se propage à votre maison. » pour expliquer que la seule attitude raisonnable face à la folie hitlérienne était d’offrir son appui au gouvernement anglais, en laissant momentanément de côté les revendications indépendantistes.
    Les anglais, qui s’étaient parfaitement rendu compte du risque croissant de leur position sur le sol indien, n’étaient donc pas si barbares, ayant alors opté pour la seule solution raisonnable.

    En ce qui concerne les américains, à l’heure actuelle, on sait que le président actuel des USA, Obama, est islamisant. Divers pots-pourris de ses déclarations islamistes sont parus sur youtube.
    Ce n’est certes pas de lui que l’on peut attendre un influence bienfaisante sur les chefs d’État européens, mais au contraire un renforcement de leur aberrations politiques après les événements qui se sont passés en Europe de l’Ouest dans les mois passés.

    Avec mes Respects.

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