C’était un 26 juillet…

Nouvellefrance-V2
Les territoires d’Amérique du Nord ayant été colonisés par la France

1758 : en Nouvelle-Ecosse, Louisbourg tombe aux mains des Anglais. Cette capitulation marque l’ultime fin de ce qui restait encore de l’Acadie française. Malgré l’état lamentable de la forteresse (abandonnée par la France) qu’ils n’ont pu restaurer, en dépit de tous les rapports alarmants adressés à Versailles et de leur notable infériorité numérique, les assiégés (moins de 3000) ont résisté 48 jours à 15 000 hommes soutenus par une escadre de 24 vaisseaux de guerre et 18 frégates.

1792 : à Paris, le Directoire du comité central des Fédérés prépare l’insurrection qui éclatera le 10 août. Un expert en troubles, Claude Fournier, dit l’Américain ou l’héritier, introduit pratiquement pour la première fois un drapeau rouge comme symbole de l’insurrection. Jusqu’alors le rouge était le symbole de l’ordre et des ennemis de la Révolution, comme le rappelle le passage de la Marseillaise : « contre nous de la tyrannie, l’étendard sanglant est levé. »

1830 : Adolphe Thiers publie un article intitulé Protestation des journalistes contre les ordonnances, qui appelle à la révolte contre Charles X. Entré dans le nouveau gouvernement de Louis-Philippe, ce parfait bourgeois se conduit en satrape : il épouse la fille de sa maîtresse, madame Dosnes, le jour de ses quinze ans. Certains prétendent qu’il s’agissait de sa propre fille.

1961 : le gouvernement gaulliste dissout le Mouvement national révolutionnaire (droite nationale).

Source : Ephémérides nationalistes

C’était un 25 juillet…

1593 : à Saint-Denis, le roi Henri IV abjure le protestantisme et se convertit officiellement au catholicisme : « Je proteste et je jure à la face du Dieu tout-puissant, de vivre et de mourir dans l’Eglise catholique, apostolique et romaine, de la protéger et de la défendre envers tous, au péril de mon sang et de ma vie, renonçant à toutes hérésies contraires à la doctrine de ladite Eglise. »

1789 : l’Assemblée constituante institue un comité de recherches pour déjouer les « complots aristocratiques »…

1873 : l’assemblée (conservatrice) vote une loi déclarant d’utilité publique la construction d’une église à Montmartre, conformément à la demande de l’archevêque de Paris, en expiation des fautes de la patrie (notamment lors de la Commune) et pour obtenir la fin des épreuves. Isaac Crémieux vote contre, tout comme Sadi Carnot, Gambetta, Jules Ferry, Edgar Quinet, et autres antichrétiens dont les axes parisiens portent aujourd’hui les noms…

1920 : publication du règlement de la Fédération nationale des Scouts de France. Cette date est retenue comme celle de la fondation du scoutisme en France.

1934 : assassinat, à Vienne, du chancelier dictateur Engelbert Dollfuss. Le fondateur du Vaterländische Front (Front patriotique) avait écrasé la résistance des milices ouvrières socialistes de Vienne en février. Son ambition était d’instaurer un État chrétien autoritaire et de maintenir l’indépendance de l’Autriche, avec le soutien de l’Italie. Une petite biographie est disponible ici.

1936 : dans La Flambeau, journal du Parti social français, le célèbre aviateur Jean Mermoz écrit : « pour être saine et efficace, l’action sociale doit se libérer des entraves d’une politique de métier au service d’intérêts particuliers. Cette politique devra faire face une fois pour toutes à une politique purement française au service de ceux qui travaillent, sans distinction de classe, pour leur pays. »

1937 : assassinat du militant du Parti social français Fernand Lafrance.
LIRE LA SUITE « C’était un 25 juillet… »

Naissance du Canada français : un 24 juillet… 1534

cartier1Le navigateur français Jacques Cartier découvre au cours du printemps le golfe et le fleuve Saint-Laurent, sur le territoire qu’il a nommé « Canada ».

Le 24 juillet, sur la falaise, au lieu-dit Gaspé, Cartier dresse une croix de près de 10 mètres, portant le nom de François Ier. Par ce geste, il prend possession du Canada au nom du roi.

cartier
Jacques Cartier naquit et rendit l’âme à Saint-Malo, où se dresse aujourd’hui une statue de lui, tournée vers la terre qu’il a découvert.

cartier2cartier3

La levée de la condamnation de l’AF

Contrairement à ce que j’ai pu lire avec étonnement sur le Salon beige, qui
reprenait tel quel un article de l’AF 2000, il n’est pas vrai que la
condamnation de l’AF fut « levée sans contrepartie » par Pie XII en 1939.

D’abord, précisons que les numéros parus jusqu’au 10 juillet 1939 sont
restés à l’Index : leur condamnation n’a pas été annulée.
Ensuite, il y eut bien « contrepartie » et rétractation.
Dans une lettre de soumission adressée au Saint-Père le 19 juin 1939 (texte
ci-dessous),  les dirigeants de l’Action Française historique  affirment
eux-même que « depuis longtemps, les violences, attaques et toute autre
attitude du journal qui ont motivé la condamnation de 1926, ont cessé et
sont désavouées » et évoquent « les justes motifs de prohibition ».

Cette crise entre l’AF et Rome fut compliquée et tragique ; elle eut des
conséquences considérables : on doit d’autant plus l’aborder avec honnêteté
et exactitude.

« Texte de la déclaration présentée par le conseil de direction du journal l’Action
Française :

Très Saint Père,

Nous soussignés, membres du Comité-directeur du journal L’Action Française
unis dans les sentiments de la plus profonde vénération pour Votre Sainteté.

LIRE LA SUITE « La levée de la condamnation de l’AF »

C’était un 18 juillet…

– 390 : les Gaulois, sous le commandement de Brennus, s’emparent de Rome après un long siège face au mont Capitolin, où l’armée romaine s’était réfugiée.
Au moment de la pesée de la rançon (1 000 livres d’or), devant les protestations romaines, Brennus jette son épée dans la balance en proclamant « Vae victis ! » (« Malheur aux vaincus ! »)

64 : début de l’incendie de Rome, qui dure 9 jours et détruit la ville. Le fou et sanglant Néron, qui en est à l’origine, en accuse les chrétiens.

1100 : mort du duc de Basse-Lorraine Godefroi de Bouillon, le premier roi chrétien de Jérusalem (dont il avait dirigé la prise en 1099).

1936 : début de la guerre d’Espagne, 5 jours après l’assassinat du chef de l’opposition monarchiste au parlement. Les généraux nationalistes appellent au soulèvement et tentent un coup d’Etat pour renverser la gauche radicale au pouvoir. La guerre durera 3 ans et fera un million de morts. Robert Brasillach et Maurice Bardèche ont écrit à ce sujet un livre assez complet.

1941 : le Vel d’Hiv est rempli et l’ambiance est chaude.
LIRE LA SUITE « C’était un 18 juillet… »

C’était un 17 juillet : mort d’Henri Poincaré, un génie français.

Ce brillant scientifique français s’est éteint le 17 juillet 1912.
On le considère généralement comme l’un des derniers grands savants universels, maîtrisant en particulier l’ensemble des branches des mathématiques de son époque.
Son œuvre, qui précède en réalité les principales découvertes d’Einstein (qui le pilla), concerne principalement les mathématiques pures, la physique et l’astronomie.

Ci-dessous vous pouvez écouter une émission de Serge de Beketch en 1991, consacrée au pillage de Poincaré par Einstein, avec un spécialiste.

C’était un 15 juillet : libération de Jérusalem par les Croisés

Le vendredi 15 juillet 1099, les croisés enlèvent aux musulmans la ville de Jérusalem. Ils ont quitté l’Europe occidentale trois ans plus tôt et effectué une interminable et périlleuse marche pour répondre à l’appel du pape Urbain II et reprendre aux Infidèles le tombeau du Christ.

Pendant le siège, plusieurs tentatives avaient été faites, mais furent toutes repoussées. Trois machines de siège furent terminées et amenées près des murs dans la nuit du 14 juillet. Elles permirent la conquête de la ville sainte.
Godefroy de Bouillon devient Advocatus Sancti Sepuchri (Avoué du Saint Sépulcre) le 22 juillet, refusant d’être « roi » dans la ville où mourut le Christ.

Le 12 août, Godefroy conduisit une armée, avec la Sainte Croix qui venait d’être découverte à Jérusalem, combattre l’armée fatimide (égyptienne), qu’il écrasa à Ascalon (ou Ashkelon), bien qu’elle fut très supérieure en nombre.

Mais après la victoire, la plupart des croisés considérèrent leur vœu accompli et retournèrent en Europe.
Cependant, leur succès permit la création du royaume latin de Jérusalem.

Pour creuser le sujet, on pourra lire avec profit le livre de Jacques Heers :  Libérer Jérusalem, la première croisade (disponible ici, ainsi qu’en format de poche).

14 juillet : fête nationale ou fête maçonnique ?

« Après un oubli de près de 100 ans depuis la prise de la Bastille, le 14 juillet devient fête Nationale en 1880, sous la IIIe République.

La République toute nouvelle se cherche des symboles. Là encore, comme souvent en cette période de notre Histoire Nationale, l’action des francs-maçons sera importante.

C’est le frère Benjamain Raspail, député de la Seine pour la gauche républicaine (fils aîné de François-Vincent Raspail, candidat malheureux à la présidence de la République en 1848, carbonaro et franc-maçon au sein de la célèbre loge parisienne Les Amis de la Vérité), qui dépose le 21 mai 1880 la loi faisant du 14 juillet la fête nationale. Ce projet de loi, signé par 64 députés, sera adopté par l’Assemblée le 8 juin et par le Sénat le 29 juin. Elle sera promulguée le 6 juillet 1880. LIRE LA SUITE « 14 juillet : fête nationale ou fête maçonnique ? »

6 juillet 1962 : l’assassinat sordide de Roger Degueldre par la République, version De Gaulle.

comme chaque année s’est tenue une émouvante cérémonie sur la tombe du lieutenant Roger Degueldre, à l’initiative du CNC, avec Roger Holeindre, et avec la présence de militants du Renouveau français. J’y étais.

delta2

Ci-dessous un texte de José Castano à ce sujet :

« Le jour où les « fells » entreront à Alger, j’espère trouver trois compagnons pour garder les faces du Monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de PM – R.D –

C’est quelques heures seulement après le génocide du 5 juillet 1962 qui, rappelons-le, fit plus de trois mille victimes parmi la population civile européenne, que dg prit sa décision de faire fusiller le lieutenant Roger DEGUELDRE qui, fidèle à son engagement « La mort plutôt que le déshonneur! », avait justifié son action dans l’OAS par ces mots : « Mon serment, je l’ai fait sur le cercueil du Colonel Jeanpierre.
Plutôt mourir, Mon Colonel, que de laisser l’Algérie aux mains du FLN, je vous le jure !
»

Le lendemain, 6 juillet 1962, à l’aube, au fort d’Ivry, Degueldre se présenta devant le peloton d’exécution en tenue de parachutiste, le drapeau tricolore sur la poitrine, drapeau auquel il avait tout sacrifié et qu’il avait choisi comme linceul.
Autour de son cou, il avait noué un foulard de la légion. Dans la poche intérieure de sa vareuse, il y avait la photo d’un bébé, son fils qu’il n’avait jamais vu. Il avait conçu cet enfant dans la clandestinité. Le bébé était venu au monde alors que le père se trouvait dans sa cellule de condamné à mort.
« Dites que je suis mort pour la France ! » s’écria-t-il à l’adresse de son défenseur.
LIRE LA SUITE « 6 juillet 1962 : l’assassinat sordide de Roger Degueldre par la République, version De Gaulle. »

5 juillet 1962 : massacre d’Oran, avec la complicité de De Gaulle

Le général Katz, ordure aux ordres d’une autre ordure

Ce 5 juillet à Oran, alors que le prétendu « cessez-le-feu » était en vigueur depuis 3 mois, suite à la trahison gaulliste, se déroule une chasse aux Blancs visant les malheureux qui n’avaient pas encore eu le temps de quitter les lieux.

« On égorgea, on tua au revolver ou à la mitraillette, on prit des rues en enfilade, tuant tout ce qui bougeait.
On pénétra dans les restaurants, les magasins, les appartements, assassinant les pauvres gens avec des raffinements de cruauté, arrachant des yeux, coupant des membres. On vit même des femmes musulmanes dépecer des vivants avec les dents. »

Bilan : 3 000 morts et disparus.

Le pire, dans cette histoire, est que 18 000 soldats français étaient stationnés à Oran. Ils reçurent l’ordre de l’infâme général Katz de rester cantonnés dans leurs casernes, sans intervenir.
Katz téléphona à De Gaulle pour l’informer de l’ampleur du massacre. Le chef de l’Etat répondit « ne bougez pas ».

LIRE LA SUITE « 5 juillet 1962 : massacre d’Oran, avec la complicité de De Gaulle »