C’était un 25 février…

1796 : Nicolas Stofflet, l’un des principaux chefs militaires vendéens, est fusillé par les républicains.
Avant de mourir, il donne sa montre à un soldat du peloton d’exécution, d’origine lorraine comme lui. Les républicains lui coupèrent la tête afin de l’exhiber dans la ville d’Angers…

1916 : les Allemands pénètrent dans le fort de Douaumont, pratiquement désert, considéré par l’état-major comme « impropre au combat » en 1915. Les Allemands réarment aussitôt le fort, la ligne de front se stabilisant aux alentours. Sa reprise par les Français coûtera près de 100 000 hommes. L’ossuaire de Douaumont, surmonté d’un feu perpétuel, renferme les restes de 300 000 combattants.

1919 : à Tchita (Transbaïkalie), en présence d’un officier japonais, conférence, jusqu’au 28, entre Sémenov, le baron Ungern et des nationalistes mongols en vue de la création de la Grande Mongolie, du lac Baïkal au Tibet. Partisan d’une Russie unifiée, l’amiral Koltchak est hostile à ce projet.

1948 : les agitateurs communistes, bien que minoritaires, prennent le pouvoir en Tchécoslovaquie, avec la neutralité des alliés capitalistes : c’est le coup de Prague.

1963 : enlèvement sur le territoire allemand, par des barbouzes gaullistes françaises, d’un des principaux chefs de l’OAS, le colonel Antoine Argoud.

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C’était un 23 février… 1981 : tentative de coup d’État patriotique en Espagne

En 1981, en Espagne, alors que le roi Juan-Carlos trahissait tout – en bradant l’héritage du général Franco, à qui il devait son trône – et offrait le pays à la Franc-maçonnerie et à toute la racaille politicienne, la situation politique avait rapidement dégénéré.
Une tentative de coup d’État eut donc lieu ce 23 février, impliquant divers officiers et soutenue par les nationalistes.

Ce jour-là, le lieutenant-colonel Antonio Tejero Molina (père de 6 enfants), voulant rétablir un régime d’ordre, s’empara de la chambre des députés, avec sous ses ordres de nombreux policiers (cf video ci-dessous).

Il garda les politicards prisonniers jusqu’au lendemain, après que l’échec du coup d’Etat (du à l’intervention expresse de Juan-Carlos) fut indiscutable…

Molina fera 15 ans de prison.
A sa libération, il se rendra pour sa première sortie au Valle de Los Caïdos, immense mausolée où sont notamment enterrés le général Franco et Jose-Antonio Primo de Rivera.

C’était un 18 février…

Louis de Frotté

1587 : la reine d’Elisabeth d’Angleterre (ayant instauré l’anglicanisme religion d’État) fait décapiter la catholique Marie Stuart (reine d’Écosse, et qui fut aussi éphémère reine de France), après dix-huit ans d’emprisonnement.
La reine poussa l’ignominie jusqu’à lui refuser un prêtre catholique.

1800 : le comte Marie Pierre Louis de Frotté, qui négociait sa reddition et disposait de sauf-conduits, est fusillé à Verneuil, sur ordre de Bonaparte, en même temps que six de ses officiers.

Né dans une famille protestante, il se convertit au catholicisme et fut le plus prestigieux chef de la chouannerie normande, réunissant sur son seul nom, en 1799, dix mille volontaires.

13 février : Dresde, une démonstration d’éthique démocratique

Le 13 février 1945, les démocraties anglaise et américaine commencent le plus brutal bombardement de la 2e Guerre mondiale (excepté le Japon).
7 000 tonnes de bombes incendiaires sont larguées sur la ville de Dresde, joyau architectural, où s’étaient réfugiés de très nombreux civils.

Des dizaines de milliers d’hommes, femmes, vieillards, enfants (entre 135 000 et 250 000 victimes) meurent, souvent brûlés au phosphore, dans des souffrances terribles.

La destruction de cette ville ne répondait pas à des objectifs militaires ou économiques mais s’inscrivait dans une logique de terrorisme, hors de toute morale, visant à ébranler le moral des Allemands.

Civils habitant ou réfugiés à Dresde.

Dresde, avec Hiroshima et Nagasaki, sont les exemples les plus connus de la barbarie anglo-américaine, mais on ne doit pas oublier les civils volontairement assassinés par de lâches bombardements un peu partout, dont des dizaines de milliers en France (voir Quand les Alliés bombardaient la France).

Tandis que les USA, toujours flanqués de la Grande-Bretagne, se permettent de donner continuellement des leçons de morale et n’hésitent toujours pas à pratiquer le terrorisme (comme en Serbie il y a peu), la résistance nationale d’outre-Rhin rend chaque année hommage aux morts de Dresde, au cours d’un défilé généralement perturbé par la police.

Rare : un document sonore dévoile la voix de Maurice Barrès

Maurice Barrès est mort en 1923. Le document sonore ci-dessous est le seul où l’on peut entendre sa voix.
Il s’agit d’un extrait de son intervention à la tribune de la Chambre des députés, dans le cadre du combat qu’il mena pour la défense des églises de France menacées de tomber en ruines. Il s’adresse aux parlementaires hostiles à l’idée que l’on réserve de l’énergie et des fonds à la restauration et à l’entretien des édifices cultuels, notamment ruraux. Nous sommes en 1912, et Maurice Barrès a 50 ans :

Retrouvez des livres de Maurice Barrès et sur lui en cliquant ici.

Le texte de l’intervention :

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C’était un 22 janvier…

1923 :  assassinat du militant nationaliste Marius Plateau, secrétaire général de l’Action française et chef des Camelots du roi, par Germaine Breton (militante anarchiste), dans les locaux du journal royaliste.

Elle sera acquittée par la justice républicaine en décembre et embauchée – en guise de récompense – à l’Humanité !

C’était un 5 janvier : mort de Charles d’Orléans

Ch. d’Orléans recevant hommage d’un vassal

à Amboise, en 1465.
Capturé lors de la bataille d’Azincourt, en 1415, il demeura prisonnier des Anglais durant 25 ans.

C’est pour charmer l’ennui de sa captivité qu’il devint poète, cultivant la galanterie raffinée sous une pointe de mélancolie.
Libéré en 1440, il entreprit de conquérir le Milanais, qu’il tenait de droit par sa mère, mais ne put se rendre maître que du comté d’Asti. Il s’établit alors à Blois, où il tint une cour lettrée.
Il laisse une centaine de ballades, autant de chansons, et environ 400 rondeaux.
« Été revêt champs, bois et fleurs
De sa livrée de verdure
… Mais vous, Hiver, trop êtes, plein
De neige, vent, pluie et grésil
… Hiver, vous n’êtes qu’un vilain ! »

Ci-dessous sa fameuse Complainte de France

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C’était un 14 octobre…

Détail de la célèbre tapisserie de Bayeux (XIe siècle), représentant la bataille d’Hastings.

1066 : bataille d’Hastings.
L’assaut est donné par le ménestrel (successeur des bardes) du roi, le fameux Taille-Fer. Les troupes de Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, remportent la victoire sur Harold II, dernier roi anglo-saxon. La conquête de l’Angleterre par les Normands commence.
Le duc de Normandie étant vassal du roi de France, l’Angleterre le sera donc aussi. En théorie…

1702 : victoire du duc de Villars, à la bataille de Friedlingen, sur les Impériaux du prince de Bade. En cas de défaite, l’Alsace était perdue.

La bataille fut incertaine tant le rapport des forces ne penchait pas en faveur de l’armée française. A la suite de cette victoire, le duc de Villars fut proclamé maréchal de France, sur le champ de bataille, par les soldats. Le roi de France confirma quinze jours après.

C’était un 20 septembre : la bataille des champs catalauniques

En l’an 451, les Huns connurent une défaite lourde de conséquences.

Cette confédération de barbares européens et asiatiques menée par Attila, dont le gigantesque empire était basé en Pannonie (Hongrie), entendait conquérir la Gaule.
Après avoir franchi le Rhin, les Huns détruisirent Metz. Mais ils se détournèrent de Paris suite à l’opposition menée par Sainte Geneviève, avant de se casser le nez sur la résistance d’Orléans. Quinze jours après, près de Chalons-en-Champagne se déroula la bataille des Champs catalauniques où les Huns furent battus par une coalition.

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Il y a cinq cents ans : la bataille de Marignan !

Cet épisode d’importance s’est déroulé en effet le 13 (et le 14) septembre 1515 en Italie, dans le Milanais.

Ce jour-là, les troupes de François Ier rencontrent les piquiers suisses (mercenaires au service du duché de Milan) dans une petite bourgade proche de la cité.
Après un essai de négociation, les Suisses attaquent.

Le roi, qui était à table, se lève et s’écrit : « Qui m’aime me suive ! », phrase passée à la postérité.

Au cours de ce combat long et furieux, l’artillerie et la cavalerie françaises ont raison des Suisses réputés invincibles.

Le lendemain, le roi de France – couvert de gloire après la victoire – est armé chevalier par le légendaire Bayard sur le champ de bataille.

La République, antifrançaise, ne commémore évidemment pas cet anniversaire d’heureuse mémoire.