C’était un 23 février… 1981 : tentative de coup d’État patriotique en Espagne

En 1981, en Espagne, alors que le roi Juan-Carlos trahissait tout – en bradant l’héritage du général Franco, à qui il devait son trône – et offrait le pays à la Franc-maçonnerie et à toute la racaille politicienne, la situation politique avait rapidement dégénéré.
Une tentative de coup d’État eut donc lieu ce 23 février, impliquant divers officiers et soutenue par les nationalistes.

Ce jour-là, le lieutenant-colonel Antonio Tejero Molina (père de 6 enfants), voulant rétablir un régime d’ordre, s’empara de la chambre des députés, avec sous ses ordres de nombreux policiers (cf video ci-dessous).

Il garda les politicards prisonniers jusqu’au lendemain, après que l’échec du coup d’Etat (du à l’intervention expresse de Juan-Carlos) fut indiscutable…

Molina fera 15 ans de prison.
A sa libération, il se rendra pour sa première sortie au Valle de Los Caïdos, immense mausolée où sont notamment enterrés le général Franco et Jose-Antonio Primo de Rivera.

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One thought on “C’était un 23 février… 1981 : tentative de coup d’État patriotique en Espagne

  1. Sur la page Wikipedia de José Antonio Primo de Rivera, on lit qu’au printemps 1935 il devint agent étranger du gouvernement fasciste italien, avec un salaire mensuel de 50 000 (cinquante mille) lires.
    On se souvient que Adolf Hitler envoya un avion spécialement pour secourir son ami Benito Mussolini, chef de l’Italie fasciste, alors que celui-ci était en difficultés.
    José Antonio Primo de Rivera est passé par des phases qui semblent assez peu monarchiques, ainsi, « José Antonio Primo de Rivera créa, ensemble avec Julio Ruiz de Alda, le Mouvement Syndicaliste Espagnol, embrion de la future Phalange Espagnole, mouvement politique de caractère fasciste qui, comme tel, naît en ne faisant pas confiance aux méthodes démocratiques et essaye d’imposer un « État Nouveau » de caractère totalitaire et corporatif (exprimé dans la consigne du « syndicalisme vertical »). »
    Cette page de Wikipedia est très longue, et narre une quantité de faits socio-politiques ainsi que les conditions de l’Espagne d’alors.
    « La sentence (de condamnation à mort) fut confirmée par la Cour Suprême. Le communiste Jesús Monzón, Gouverneur Civil de Alicante, essaya de retarder l’exécution. » Cette précision donne une idée du désordre extraordinaire régnant en Espagne à cette époque….. Dans un autre paragraphe, on lit, « Pour Primo de Rivera, le principal danger auquel l’Espagne était confrontée était la révolution socialiste et dans ses écrits et dans l’action violente de la Phalange, la gauche était l’ennemi déclaré. »

    Certains disent que la langue espagnole manque de sens pratique, avec ses syllabes finales prononcées. On peut observer que nombre de textes en d’autres langues européennes d’origine comptent environ vingt pages de plus dans la traduction espagnole. C’est bien ce qui semble ressortir de cette page sur un politique.

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