1er mai 1776 : naissance des Illuminati de Bavière

Ce jour-là fut créé l’ordre secret des « Illuminés (ou Illuminati) de Bavière », prétendant ressusciter les mystères de Mithra, par le franc-maçon révolutionnaire Adam Weishaupt (né juif, baptisé puis éduqué par les Jésuites avant de changer encore) et cinq autres frères (dont le chanoine Rocca et Benjamin Franklin).
Ils seront 2500, cinq ans après.

Cette puissante secte occultiste a joué un rôle important dans la survenue et le déroulement de la Révolution française (selon l’abbé Barruel notamment).

Selon certaines théories, l’ordre des Illuminés de Bavière qui a officiellement disparu en 1786 après une répression par les autorités du Sud de l’Allemagne, aurait survécu et se trouverait au sommet de la hiérarchie occulte qui travaille à l’avènement du nouvel ordre mondial.

Pour se former et former son jugement sur ces questions, voir cette bibliographie.

C’était un 30 avril 1524 : mort de Bayard

Lors d’un combat contre les troupes de Charles Quint, un coup d’arquebuse tiré par un soldat anonyme tue le chevalier Pierre Terrail, seigneur de Bayard, homme de guerre français, qui en 1515 contribua d’une manière décisive à la victoire de Marignan.

Modèle des vertus du courage et d’honneur militaire, il fut surnommé le « chevalier sans peur et sans reproches ».

Avec lui meurt l’idéal du combat chevaleresque favorisant l’affrontement des vertus, des honneurs et des valeurs individuelles.
Invincible à l’épée, Bayard n’a rien pu contre le mortel hasard d’une rencontre avec une balle ennemie.

L’admiration suscitée par le chevalier Bayard, à la fois de son vivant et longtemps après sa mort, peut être rapprochée de celle inspirée par les épopées de Jeanne d’Arc ou Bertrand Du Guesclin.

Quelques détails sur sa fin :

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C’était un 29 mars…

1796 : exécution, à Nantes, du général vendéen François Athanase, baron de Charette de la Contrie.
Très réducteur, Napoléon dira de lui qu’il était « le seul grand héros de cet épisode marquant de notre révolution ».
Pour des livres sur Charette, voir ici.

1886 : mise en vente aux Etats-Unis du Coca-cola, classé parmi les « brain tonic », médicamenteux censés donner un « coup de tonus ».
On en voit les résultats 130 ans plus tard.

1918 : Paris est bombardé depuis le 23 mars, par un canon d’une portée, alors phénoménale, de 120 km, surnommée par les Parisiens « la grosse Bertha ».
L’un des obus, en ce jour de Vendredi saint, percute un pilier de l’église saint Gervais durant un office, tuant 88 Parisiens et en blessant 150 autres.

« Les origines occultistes de la franc-maçonnerie » : le livre-événement de Jean-Claude Lozac’hmeur

couv-3dLe professeur Lozac’hmeur vient de signer un nouveau livre qui s’annonce incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à la franc-maçonnerie.

Un ouvrage sous-titré avec pertinence « recherches sur une religion d’État »…

Il s’agit d’une étude originale et des plus sérieuses.

Paru aux Éditions des Cimes. 216 p., index des noms. 18 €. Disponible ici.
Présentation de l’éditeur et sommaire ci-dessous.
On peut trouver les précédents livres de Jean-Claude Lozac’hmeur ici.

4e de couverture :

« Qu’est-ce que la franc-maçonnerie ? D’où vient-elle ? Quel est son secret ? Quels sont ses objectifs ? Telles sont les questions auxquelles il est répondu dans cet ouvrage.
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C’était un 26 février 1781… Marie-Antoinette et la Franc-maçonnerie

La reine Marie-Antoinette écrivait une lettre très significative à sa sœur Marie-Christine, dans laquelle apparaissait toute l’ignorance que la cour de France avait des méfaits de la Franc-maçonnerie :
« je crois que vous vous frappez trop de la Franc-maçonnerie… Ici, tout le monde en est ; on sait ainsi tout ce qui s’y passe ; où est donc le danger ?
Ces jours derniers, la princesse de Lamballe a été nommé grande maîtresse d’une loge ; elle m’a raconté toutes les jolies choses qu’on lui a dites. »

Une naïveté et une méconnaissance de la structure et du fonctionnement réels de la secte, que paieront cher la monarchie et l’aristocratie.

La princesse de Lamballe sera atrocement mise à mort par la maçonnerie 11 ans plus tard (voir ici).

C’était un 30 janvier…

rouerie1793 : mort du marquis Armand de la Roüerie, chef de la première conjuration bretonne, à l’annonce de la mise à mort de Louis XVI.

Trahi, pourchassé, à bout de forces et malade, se reprochant de n’avoir pas agi avec une célérité capable de prévenir l’exécution du roi, le marquis meurt d’une fièvre cérébrale.

Il sera déterré et décapité après sa mort par les révolutionnaires fanatiques, mais le mouvement de la Chouannerie continuera encore longtemps contre l’oppression républicaine.
Une biographie de cet homme à la vie aventureuse, retourné sur le droit chemin, est récemment sortie, signée Alain Sanders et Jean Raspail.

1914 : mort à Nice, de Paul Déroulède, combattant héroïque durant la guerre de 1870 et poète patriotique de la revanche, dans ses Chants du soldat.
Il fut également fondateur de la Ligue des patriotes, l’un des principaux mouvements nationalistes de la fin du XIXe siècle.
« Il est mort comme un saint, écrivent les Tharaud. Paris l’enterra comme un roi. »
De la cérémonie au cimetière de la Celle-Saint-Cloud, Barrès dira : « celui qui descend dans cette tombe a été aussi grand que les grands Allemands. Il ne lui a manqué qu’un milieu. Son résultat est ajourné. Nous le continuerons et je veux sur sa tombe faire rayonner sa pensée. »

Roland Dumas avoue que l’élection de Chirac en 1995 était irrégulière !

L’élection de Jacques Chirac aurait due être annulée en 1995 :
ses comptes de campagne étaient invalides, comme ceux d’Edouard Balladur (et peut-être d’autres)… d’après Roland Dumas, qui président du Conseil constitutionnel à l’époque.

« C’était mon premier dossier, je venais d’entrer en fonction« , a déclaré au Figaro l’ancien avocat puis ministre des Affaires Etrangères de François Mitterrand, nommé à la présidence du Conseil constitutionnel par ce dernier peu avant son départ de l’Elysée en 1995.

« Je peux le dire aujourd’hui, les comptes de campagne d’Edouard Balladur et ceux de Jacques Chirac étaient manifestement irréguliers« , poursuit M. Dumas. « Que faire ? C’était un grave cas de conscience. J’ai beaucoup réfléchi. Annuler l’élection de Chirac aurait eu des conséquences terribles. J’ai pensé à mon pays. Je suis un homme de devoir. Nous avons finalement décidé, par esprit républicain [sic],  de confirmer, à l’unanimité au deuxième tour, son élection présidentielle. je suis convaincu que j’ai sauvé la République en 1995« .

Selon la constitution, le rôle du Conseil constitutionnel est pourtant de veiller à la régularité de l’élection du Président de la République, examiner les réclamations et proclamer les résultats du scrutin.

En 2011, Jacques Robert, un juriste qui siégea de 1989 à 1998 rue de Montpensier, avait affirmé au Parisien-Aujourd’hui en France avoir servi « de caution à une belle entourloupe » lors de l’examen de ces comptes. Ceux de M. Balladur « accusaient 10 millions de francs de recettes d’origine inconnue » (probablement liée à des rétrocommissions sur d’importants contrats d’armement conclus en 1994 : affaire Karachi). Ceux de Jacques Chirac l’étaient également « mais les irrégularités n’avaient pas une telle ampleur », selon lui.

Par ailleurs, en janvier 1999, le Conseil constitutionnel présidé par Roland Dumas avait, de façon incidente, en statuant sur la création de la Cour pénale internationale, renforcé l’immunité du président de la République pendant la durée de ses fonctions, alors que plusieurs affaires judiciaires défrayaient la chronique autour de M. Chirac.

Le fait que Roland Dumas soit un franc-maçon notoire est probablement un hasard et n’a rien à voir avec cet « esprit républicain » et cette mentalité de magouilleur méprisant sa fonction…

On notera que les petits candidats hors Système ne peuvent pas compter sur une telle complaisance, à l’instar de Jacques Cheminade dont les comptes ont été rejetés de manière discutée cette même année 1995, causant sa ruine.