Il y a 70 ans : mort d’Alexis Carrel

Alexis Carrel fut l’un des plus grands savants de la première moitié du XXe siècle : pionnier de la chirurgie vasculaire, il obtint en 1912 le prix Nobel de physiologie ou médecine « en reconnaissance de ses travaux sur la suture vasculaire et la transplantation de cellules sanguines et d’organes», devenant à l’époque à la fois le plus jeune lauréat et le premier scientifique récompensé pour ses travaux hors de son propre pays.

Converti au catholicisme, il fut un défenseur de l’écologie et de l’ordre social.

Il s’est fait mondialement connaître par la publication de L’Homme, cet inconnu (disponible ici) en 1935.
Nous recommandons aussi ses Réflexions sur la conduite de la vie.

Aucun représentant officiel n’assista à ses obsèques, le dr Carrel ayant eu le tort de travailler de concert avec l’Etat français du maréchal Pétain.
Petit à petit les rues et collèges Alexis Carrel sont débaptisées…

Nous reviendrons prochainement sur sa vie et son œuvre.

François Bayrou inaugure une « allée Abd El-Kader »

Dans un élan de clientélisme et de mépris de soi, le politicien et maire de Pau François Bayrou a inauguré le 25 octobre une « allée Abd El-Kader ».

Pour rappel, l’émir Abd El-Kader est ce chef local d’Algérie qui a mené de 1832 à 1847 une guerre farouche à l’armée française (et à d’autres tribus algériennes d’ailleurs).

Il faut souligner qu’Abd El Kader, présenté comme un lettré tolérant, se battait pour permettre sur place la perpétuation des harems et de l’esclavage.
Durant ces quinze années de guérilla antifrançaise, il y eut quelques trêves ; et au cours de l’une d’elles, les Français acceptèrent de rendre à l’émir une centaine de ses esclaves noirs, qui avaient cru trouver la liberté en se réfugiant sous notre drapeau. Abd el-Kader les fit tous décapiter. De même, un certain nombre de soldats français capturés ont fini égorgés.

François Bayrou a choisi de procéder à l’inauguration en compagnie d’Azouz Begag, ancien ministre à « l’égalité des chances », qui déclarait en 2005 au magazine Respect (sic), à destination de ses congénères : « Il faut traverser le périphérique, aller chez les indigènes là-bas, les descendants de Vercingétorix… Il faut casser les portes, et si elles ne veulent pas s’ouvrir, il faut y aller aux forceps. Partout où la diversité n’existe pas, ça doit être une invasion de criquets, dans les concours de la fonction publique, dans la police Nationale. Partout de manière à ce qu’on ne puisse pas revenir en arrière. »

Source ici et

Kofi Yamgnane, modèle d’intégration, mis en examen pour corruption

C’est un important symbole de la Gauche qui est foudroyé aujourd’hui…

Kofi Yamgnane est un Togolais venu en France dans les années 60.

Il s’impliqua dans la vie politique, du côté du PS, et devint le premier « maire noir » de Bretagne, en 1989.
La gauche mit en avant cet élection à l’occasion du bicentenaire de la Révolution, célébrant une intégration réussie (sensée éclipser l’enfer que fait vivre l’immigration de masse aux Français ?) et l’« ouverture » des électeurs blancs ayant élu un Noir, le seul de la commune.

Conseiller régional, conseiller général, député, cet apparatchik du PS – que les médias prenaient un malin plaisir à qualifier de « breton » – avait été nommé « Secrétaire d’État chargé de l’Intégration auprès du ministre des Affaires sociales et de l’Intégration » en 1991.

Bien que « parfaitement intégré », Yamgnane (« bi-national ») s’est présenté en 2005 et 2010 aux élections présidentielles… togolaises.

On apprend maintenant que cet homme admirable a été placé en garde-à-vue hier et est mis en examen pour « trafic d’influence », dans le cadre de l’affaire de corruption impliquant Christophe Rocancourt, surnommé « l’escroc des stars ».
Il est soupçonné d’avoir trempé dans un trafic de cartes de séjour…

Placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de rencontrer les autres protagonistes de ce dossier, il devra s’acquitter d’un cautionnement de 3 000 euros.

Bref : cet individu est effectivement bien intégré à la République et au monde politique français.
Pour ce qui est de l’intégration à la France, c’est bien sûr une autre histoire…

Il y a soixante ans : la fin de l’Inde française

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En Inde, le 21 octobre 1954, le gouvernement français abandonne ses comptoirs, réunis sous le noms d’Établissements français : Pondichéry, Yanaon, Karikal, Mahé et Chandernagor étaient devenus français en 1763, lors de la signature du traité de Paris.

Au vu de la toute petite taille des territoires français comparée à l’Inde qui avait acquis son indépendance en 1947, de la pression et des menaces du gouvernement indien, de la trahison de certains Français – souvent communistes ou socialistes -, et en dépit de la vision pro-française de certains territoires, le gouvernement « français » (le même qui avait lâché l’Indochine aux communistes), abandonne les comptoirs indiens sans même demander de compensation.

L’Inde française 1741-1754 :
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Un 17 octobre : la tragique bataille de Cholet

La Rochejacquelein au combat de Cholet

Ce 17 octobre 1793, la grande « Armée catholique et royale », après une suite de victoires inattendues et une progression fulgurante, se trouve près de Cholet, qu’elle essaie de reprendre.

Mais l’endroit est bien défendu par Kléber, Marceau et Westermann notamment, et 40 000 combattants vendéens (sans artillerie ni munitions après un revers la veille) sont cernés par trois armées républicaines.

Ils tentent de rompre l’encerclement ; le sort de la bataille reste longtemps indécis, mais après plusieurs assauts qui finissent au corps à corps, les Vendéens doivent constater leur échec et battre en retraite.

Cette première grande défaite est décisive et signe, à terme, la victoire des républicains antichrétiens et de la Maçonnerie.

Le bilan est lourd, avec des milliers de morts de chaque côté.
En bons républicains, les « Bleus » achèvent 400 blessés.
La bataille de Cholet coûte la vie à plusieurs chefs vendéens : Lescure, d’Elbée, Bonchamps…

L’Armée catholique et royale doit retraverser la Loire pour continuer le combat. C’est le début de la tragique « virée de galerne ».

Bonchamps, mourant, exige et obtient de ses hommes la grâce de 5 000 prisonniers bleus ne pouvant passer la Loire.
Un geste d’une grande noblesse mais qui coûtera cher, la Convention renvoyant ces hommes ravager l’Ouest catholique.

Ci-dessous Les bleus sont là, un chant d’époque ici interprété par le Chœur Montjoie-Saint Denis (disque disponible ici).

Juste milieu

En politique, quand d’un côté les athées et naturalistes vous traitent de « bigots » et que de l’autre, les surnaturalistes – plus ou moins  « perchés » – vous traitent d’« activistes » ou de catholiques du dimanche, c’est que vous tenez le bon bout…

6 octobre 1989 : mort de Robert Poulet,

romancier, moraliste, mémorialiste et journaliste belge, à Marly-le-Roi.
Il fut sans doute l’un des plus grands critiques littéraires du XXe siècle.

Robert Poulet eut une jeunesse animée : après avoir combattu dans les corps francs durant la Première Guerre mondiale, il devint paysan, puis tenta sa chance comme scénariste de cinéma.
Il acquit, la quarantaine venue, une notoriété d’écrivain, grâce notamment à son roman Handji.
Il connut un parcours intellectuel particulier, passant du dadaïsme au rigorisme catholique, du fascisme à « l’anarchisme de droite ».
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Camp d’été du RF 2014

Vu sur le site du mouvement :

Du 21 au 24 août, c’est en Bourgogne qu’eut lieu le traditionnel camp d’été du Renouveau français.

Il réunit cette année environ 80 personnes dans un cadre agréable pour partager quelques jours de camaraderie et de formation.


Nous avons cette fois eu le plaisir et l’honneur d’accueillir deux délégations : quatre Italiens (de Lotta Studentesca, le mouvement de jeunesse de nos amis de Forza Nuova) et quatre Polonais (du mouvement Młodzież Wszechpolska, composante de la coalition Ruch Narodowy), venus de loin pour découvrir notre mouvement !


Thibaut de Chassey et le chef de la délégation polonaise.

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