Génie français : Émile Cohl, décédé un 20 janvier

Émile Cohl meurt à Villejuif, le 20 janvier 1938.

De son vrai nom Emile Courtet et né en 1857, il fut un dessinateur français et est considéré comme l’inventeur du dessin animé.
Il créa le plus ancien dessin animé sur pellicule de cinéma connu à ce jour, Fantasmagorie (visible ci-dessous), qui fut projeté pour la première fois le 17 août 1908, au théâtre du Gymnase à Paris, pour la société Gaumont.

De 1908 à 1923, Émile Cohl réalise trois cents films (seuls 65 ont été retrouvés à ce jour) , pour la plupart des films précurseurs en matière de cinéma d’animation, puisqu’il manie avec autant de bonheur le dessin que les allumettes, le papier découpé ou encore les marionnettes, ou les… les citrouilles !
« La créativité tant technique qu’artistique exprimée dans son œuvre connue en font l’un des précurseurs les plus inventifs et les plus importants du septième art. » (wikipedia)

Pendant un moment, il a travaillé avec Edouard Drumont, père du nationalisme français, et réalisé les unes de La Libre Parole illustrée, supplément hebdomadaire illustré au quotidien La Libre Parole.
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C’était un 13 janvier…

Mort de St Rémi ; un ange recueille son âme. Vitrail de ND de Chartres.

533 : date supposée de la mort de saint Rémi, 94 ans, archevêque de Reims, qui avait baptisé Clovis vers 496.

888 : mort de Charles III le Gros, empereur d’Occident. Fin de l’empire de Charlemagne.

1118 : fondation, à Jérusalem, de l’Ordre du Temple, par huit chevaliers français réunis autour de Hugues de Payns.

1151 : mort de l’abbé Suger, le plus grand abbé de Saint Denis, ministre et régent du royaume de France sous les rois Louis VI le Gros et Louis VII le jeune.
L’abbé Suger aida au mouvement qui prépara l’affranchissement des communes et que Louis le Gros favorisa pour affaibli les seigneurs et affermir l’autorité royale. Louis VII, fils de Louis le Gros, lui conféra le titre de « Père de la patrie », lui laissant la direction des affaires.

Cérémonie de la Ligue de la Patrie Française. M. Barrès et P. Déroulède

1899 : dîner nationaliste, organisé dans le salon de la comtesse de Loynes, aux Champs-Elysées à Paris, qui aboutit à la création de la Ligue de la Patrie française.
Jules Lemaître en est le président, le poète François Coppé le président d’honneur. Parmi les fondateurs, Maurice Barrès (livres ici), Léon Daudet, Charles Maurras, Gabriel Syveton, le dessinateur Forain, Louis Dausset, etc.
Née dans les remous de l’affaire Dreyfus et en réaction à la création de la Ligue des Droits de l’homme, ce mouvement nationaliste conservateur (mais respectueux de la légalité républicaine) échouera à se transformer en force politique aux élections de 1902. LIRE LA SUITE « C’était un 13 janvier… »

C’était un 3 janvier : mort de Sainte Geneviève

Sainte Geneviève*, née à Nanterre en 423 (et décédée en 512), voue très jeune sa virginité à Dieu.

Elle est très vite remarquée par saint Germain d’Auxerre et saint Loup de Troyes, qui passent par Nanterre en 429 (elle n’a que six ans), à l’occasion de leur voyage vers la province romaine de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle).
Elle mène une vie consacrée et ascétique, probablement dès ses seize ans.
De son père, franc, dont elle est la fille unique, elle a une charge de membre du conseil municipal de Paris.

Afficher l'image d'origineLors du siège de Paris par les Huns, en 451, elle convainc, aidée par sa grande force de caractère, les Parisiens de ne pas abandonner la ville (leur sauvant probablement la vie car toute fuite aurait été très périlleuse) :

« Que les hommes fuient s’ils veulent, et s’ils ne sont plus capables de se battre. Nous, les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’Il entendra nos supplications. »

De fait, Attila (pressé d’en découdre avec les Wisigoths, en Aquitaine) finit par épargner Paris.
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Sortie du n°11 de « L’Héritage », magazine politique et historique

Voici le nouveau numéro de l’excellent magazine L’Héritage (« revue d’études nationales »), que nous vous recommandons vivement.

Avec 32 pages en couleur (au format A4 pour seulement 4 euros), il propose de consistants articles d’analyse politique, d’histoire, de philosophie politique, de réflexions sur notre identité, etc.

Excellent pour la formation politique !

Il offre aussi un très intéressant entretien avec Jean de Rouen, auteur d’un livre de découverte de la philosophie (disponible ici).

Le site de la revue : www.lheritage.net

On peut acheter ce numéro en ligne ici et les précédents ici.

Découvrez-le, vous ne le regretterez pas !

AU SOMMAIRE :

• Editorial : « de l’importance des principes »

• Immigration : réalité et enjeux
Thibaut de Chassey

• Saint Martin de Tours

• Philosophie
entretien avec Jean de Rouen

• Le Bien commun
E.H. le Bouteiller

• Les papes et la franc-maçonnerie

• L’islam, instrument du mondialisme
Alain Pascal

• Poésie

Émission du 22 décembre 2016 : commentaire de l’actualité politique

Pour cette émission diffusée en direct sur Radio Courtoisie le 22 décembre 2016 à 21h30, je reçois :

  • Scipion de Salm, journaliste à Rivarol.
  • Christophe Malandry, historien.
  • Philippe, membre du groupe musical FTP (disques ici).

Vous pouvez envoyer vos remarques, questions ou objections pendant l’émission, afin qu’elles soient lues à l’antenne, en téléphonant au 01 46 51 00 85 ou en écrivant à courtoisie@radiocourtoisie.fr

Parmi les annonces :

  • Parution du nouveau numéro de la revue politique et historique L’Héritage : 32 pages en couleur, format A4. Détails ici.

Vous pouvez écouter la radio en direct sur son site ou sur la bande FM :

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9 décembre : naissance de Jean Mermoz, un grand Français.

Le 9 décembre 1901 naissait à Aubenton (Aisne), celui qui deviendrait un aventurier, un pionnier et un pilote français de légende.
Il serait aussi un ardent militant patriote.

Par son physique (il était surnommé « l’archange »), son audace et son endurance, Jean Mermoz fut le plus populaire des pilotes de l’Aéropostale.
Cette compagnie aérienne s’illustra entre les deux guerres en établissant au prix d’immenses efforts les premières liaisons postales aériennes entre la France et l’Amérique du Sud.
Il devint immensément célèbre après sa capture par les Maures le 22 mai 1926, suite à un atterrissage forcé de son Breguet XIV dans le désert au cours d’un vol Casablanca-Dakar. Son interprète et lui furent libérés contre une rançon de… mille pesetas.

Mais Mermoz, abandonné en plein désert, dut gagner à pied par ses propres moyens le poste d’escale de Cap-Juby, tenu par Antoine de Saint-Exupéry. Plus de détails sur son itinéraire de pilote ici.

Mermoz rejoignit le mouvement des « Croix de feu » (en tant que « Volontaire national »), une ligue patriotique dirigée par le colonel de La Rocque, tout en menant des activités caritatives.
Après la dissolution des ligues par le « Front populaire », Jean Mermoz cofonda le puissant Parti Social Français (successeur des Croix de feu) dont il fut vice-président jusqu’à sa mort.
Il disparut en effet prématurément le 7 décembre 1936, quand son avion s’abîma en mer.

Citons-le :
« La vie moderne autorise les voyages, mais ne procure pas d’aventure. »

C’était un 8 décembre…

1854 : le pape Pie IX proclame le dogme de l’Immaculée Conception de la Sainte Vierge (fêtée dès le Moyen Age) : « dès le premier instant de sa conception, par grâce et privilège du Dieu tout-puissant, la bienheureuse Vierge Marie a été préservée du péché originel ».
On organisait (en France, les traditionalistes le font toujours) des processions ce jour.

1864 : encyclique Quanta Cura du pape Pie IX qui condamne le libéralisme, le rationalisme, le naturalisme, le communisme et le socialisme. On peut la lire en français en fin de cet article.

1904 : mort de Gabriel Syveton, responsable de la Ligue de la patrie française, et député de Paris depuis 1902 (sous les pressions de Jaurès, il sera invalidé et réélu deux fois).
Agrégé d’histoire, ce condisciple de Léon Daudet avait giflé le général André, ministre de la Guerre, le 4 novembre 1904 à la chambre des députés, à l’occasion de l’affaire des fiches.
Arrêté le 10 novembre, relâché et devant être jugé devant la cour d’assises le 9, il est retrouvé le 8 au matin, mort par asphyxie dans son cabinet de travail. Véritable chef de la campagne électorale nationaliste de 1902, ce brillant Rastignac, qui risquait de mettre la République en danger, avait été assassiné, soit par la police politique, soit par la franc-maçonnerie. Sa disparition sonne le glas du nationalisme non monarchiste et laisse la voie ouverte à l’Action française.

1923 : obsèques nationales de Maurice Barrès (livres ici), père du nationalisme français, en présence du chef de l’Etat, du chef du gouvernement, du maréchal Foch, etc.

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Bonne fête de saint Nicolas !

saint-nicolas-viveLe 6 décembre, c’est la Saint Nicolas, évêque de Myre (Anatolie du sud-ouest).
Un grand saint populaire aussi bien en Occident qu’en Orient, et dont est inspiré le très laïc « Père Noël », qui l’a hélas largement remplacé.

Les miracles attribués à saint Nicolas sont si nombreux qu’il est le saint patron de beaucoup : navigateurs, écoliers, prisonniers, avocats, etc.
Le fait extraordinaire le plus célèbre qui lui soit attribué est la résurrection de trois enfants qui avaient été tués par un boucher.

Saint Nicolas et Pierre le noir en Belgique. Bientôt interdit pour racisme ?

La Saint-Nicolas est une fête principalement tournée vers les enfants. C’est une tradition encore vivace dans plusieurs pays européens (du Nord et de l’Est). En France, c’est surtout au Nord et Nord-Est (en Flandre française, dans les Ardennes, en Franche-Comté, en Alsace où elle est fortement ancrée, et en Lorraine dont saint Nicolas est le saint patron).
Les traditions diffèrent selon les régions. Un trait commun à ces célébrations est la distribution de cadeaux ou friandises aux enfants par un homme déguisé selon une certaine image de Saint Nicolas.

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Saint Nicolas – Évêque et Confesseur

Saint Nicolas, surnommé le Grand, est aussi populaire en Orient qu’en Occident. Sa personnalité a été transformée par la légende.
Encore jeune homme, il aurait jeté discrètement des aumônes par une fenêtre pour sauver l’honneur de trois jeunes filles; ce fait est rappelé de nos jours par la fête enfantine où l’
on attribue à la générosité de saint Nicolas les cadeaux trouvés sous la cheminée.
Dieu le glorifia par des miracles sans nombre, et l’Église, en raison du pouvoir qu’il avait sur le feu, nous fait demander d’être par son intercession préservés du feu de l’enfer. Après avoir renoncé à de grandes richesses, il fut élu archevêque de Myre, il prit part au concile de Nicée, où fut condamné l’arianisme. Il mourut en 324. Ses reliques sont conservées à Bari (Italie).

Le culte de saint Nicolas se répandit en Occident à l’époque des Croisades.

 

« La légende de Saint Nicolas » ou « le miracle de St Nicolas » , chanson très ancienne qui se chantait sous forme de cantique dès la fin du 16e siècle. La présente version fut recueillie par Gérard de Nerval en 1842 dans le Valois (nord est de l’Île de France) et devint vite populaire dans les milieux intellectuels du 19e siècle.
Paroles :

656e anniversaire de la naissance du franc

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N’oublions pas notre monnaie nationale, outil indispensable de notre souveraineté et de notre santé économique.
L’espoir de la retrouver prochainement grandit régulièrement.

Le 5 décembre 1360, les premiers francs sont frappés à Compiègne, pour aider à payer la rançon du roi Jean II de France (capturé par les Anglais le 19 septembre 1356 à la bataille de Poitiers).
Dénommé le « franc à cheval », il s’agit en fait d’un écu pesant 3,87 grammes d’or fin et valant une livre tournois ou 20 sols.
Le roi y est représenté sur un destrier, armé d’un écu à fleur de lys et brandissant l’épée, avec le terme « Francorum Rex » (Roi des Francs).

Bien que le mot « franc » signifie « libre », il est plus probable que le nom de la monnaie vienne tout simplement de cette inscription.
Le roi, lors de son retour, instituera officiellement cette monnaie, avec en ligne de mire la fin des dévaluations qui se sont répétées durant la première moitié du siècle :
« Nous garderons monnaie stable qui puisse demeurer en un état le plus longuement que l’on puisse bonnement et qui ne grèvera point notre peuple ».

On est loin des préoccupations des États et des banques d’aujourd’hui…

C’était un 4 décembre : mort de Maurice Barrès

Le grand écrivain patriote Maurice Barrès s’est éteint le 4 décembre 1923 à son domicile de Neuilly.
Il fut l’un des principaux fondateurs du nationalisme français (moderne).

« A ma mort, il faudra me conduire dans l’ombre du clocher de Sion […] J’ai soif d’éternité ».

« C’est une colonne qui s’écroulait » selon le mot de Maurras.

Régionaliste lorrain et nationaliste français, il laisse une œuvre littéraire conséquente et un riche héritage politique, même si d’un point de vue contre-révolutionnaire, un devoir d’inventaire s’impose.

Barrès développe une mystique nationale et se fait le chantre, lyrique, de l’enracinement.

Nous recommandons la lecture des Déracinés, pour le bagage de tout Français cultivé.
Yves Chiron a écrit une solide biographie de Barrès, disponible ici.
On peut trouver d’autres livres de et sur Barrès ici.

Le document sonore ci-dessous est le seul où l’on peut entendre sa voix.

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