C’était un 25 février…

1796 : Nicolas Stofflet, l’un des principaux chefs militaires vendéens, est fusillé par les républicains.
Avant de mourir, il donne sa montre à un soldat du peloton d’exécution, d’origine lorraine comme lui. Les républicains lui coupèrent la tête afin de l’exhiber dans la ville d’Angers…

1916 : les Allemands pénètrent dans le fort de Douaumont, pratiquement désert, considéré par l’état-major comme « impropre au combat » en 1915. Les Allemands réarment aussitôt le fort, la ligne de front se stabilisant aux alentours. Sa reprise par les Français coûtera près de 100 000 hommes. L’ossuaire de Douaumont, surmonté d’un feu perpétuel, renferme les restes de 300 000 combattants.

1919 : à Tchita (Transbaïkalie), en présence d’un officier japonais, conférence, jusqu’au 28, entre Sémenov, le baron Ungern et des nationalistes mongols en vue de la création de la Grande Mongolie, du lac Baïkal au Tibet. Partisan d’une Russie unifiée, l’amiral Koltchak est hostile à ce projet.

1948 : les agitateurs communistes, bien que minoritaires, prennent le pouvoir en Tchécoslovaquie, avec la neutralité des alliés capitalistes : c’est le coup de Prague.

1963 : enlèvement sur le territoire allemand, par des barbouzes gaullistes françaises, d’un des principaux chefs de l’OAS, le colonel Antoine Argoud.

1994 : Baruch Goldstein, Juif américain d’extrême-droite, assassine une trentaine de Palestiniens en prière dans le Tombeau des patriarches, à Hébron, et en blesse plusieurs dizaines, avant d’être lynché par la foule. Sa tombe devint un lieu de pèlerinage pour les sionistes radicaux. L’enquête montrera que les services secrets et l’armée, qui disposaient d’éléments très précis, auraient pu empêcher le massacre.

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One thought on “C’était un 25 février…

  1. Freiherr Ungern Von Sternberg, qui remit le Bogdo Khan sur le trône d’Urga, n’était pas un être ordinaire.
    Il était considéré comme une incarnation du dieu de la guerre par les mongols bouddhistes. On avait observé que lors d’une bataille, alors que son vêtement du dessus, une cape ou quelque chose du même genre, était traversé par plusieurs dizaines de projectiles dont un seul aurait suffi pour le tuer s’il l’avait atteint dans une partie vitale, aucune balle ne lui avait laissé la moindre égratignure, tandis qu’il commandait et observait les événements.
    Ferdinand Ossendowski raconte que le Bogdo Khan avait cependant eu des informations sur le futur de la Mongolie, alors qu’en conférence avec un personnage inconnu dans le saint des saints du temple d’Urga, il en était ressorti avec une apparence de grande surprise.
    « Dans cette existence, les actions des êtres ont des suites très rapides. » est un enseignement très connu des hindouistes.
    Ensuite Freiherr fut trahi par ses officiers. La Mongolie devint communiste et Urga devint Ulan Bator.
    Qui aurait pu deviner, que Temudjin, qui devait devenir Genghis Khan et, bouddhiste, serait suivi plus tard par un successeur islamique ?

    Qui aurait pu deviner que l’Inde, passée par la domination islamique, puis anglaise, deviendrait une superpuissance, avec des forces armées remarquablement équipées, en Sukhoï 27, pour le moins, et au dessus, et en Mig, dont ses pilotes savent parfaitement se servir ?

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